Séminaire « Signalement et relations de voisinage » – programme 2025-26
Chères et chers collègues, J’ai le plaisir de vous annoncer que le séminaire « Signalement » portera plus spécifiquement cette année sur les relations de voisinage. Un lien permet de le suivre à distance. Bien à vous, Mathilde RM
Signalement et relations de voisinage Le séminaire «Signalement et relations de voisinage » est adossé à un programme de recherche collectif et pluridisciplinaire sur les signalements pour troubles mentaux adressés à la Préfecture de police à Paris entre 1940 et 1980 (ANR PSYGNAL). Il vise à élargir l’enquête à l’ensemble des pratiques informelles et des procédures plus ou moins encadrées que le signalement est susceptible de recouvrir. Son ambition première est d’historiciser une notion qui, appartenant depuis le XIXe siècle au vocabulaire administratif, est aujourd’hui entrée dans le langage courant. Chacun·e est désormais fréquemment incité·e à signaler, comme en témoigne le développement de numéros de téléphone ou de plateformes dédiés au signalement de situations de négligence, de risque, de maltraitance sur des mineurs, des personnes âgées ou des adultes vulnérables. Signaler est aussi devenu le terme mobilisé pour porter à la connaissance de diverses autorités des contenus illicites sur Internet, des problèmes avec un produit acheté, un contentieux non résolu avec une entreprise, un événement sanitaire indésirable, ou encore un comportement inapproprié dans les transports en commun. Après une première année consacrée à l’étude des régimes de justifications associés aux signalements <www.ined.fr/fichier/s_rubrique/35774/programme.du.seminaire.signalement.2024.25.fr.pdf>, le séminaire portera en 2025-2026 sur les manières dont les pratiques de signalement s’inscrivent dans les relations de voisinage. Poursuivant le dialogue interdisciplinaire, les séances croiseront des approches historiques, sociologiques, anthropologiques et politistes. La dimension processuelle du signalement, ainsi que la complexité des cadres d’interactions qu’il implique, en font un objet d’analyse éminemment partageable. Si la question de l’historicisation de cette pratique demeure l’un des enjeux centraux du séminaire, la diversité des matériaux et des approches méthodologiques seront au cœur de nos discussions. Les pratiques de signalement sont conditionnées au partage, ponctuel ou durable, d’un espace commun. Nous avons commencé à étudier l’espace du travail comme un univers partagé où le signalement désigne un mode de régulation des relations sociales et professionnelles (larhra.fr/agenda/journee-detude-je-suis-peinee-de-denoncer-une-de-mes-compagnes-les-relations-de-travail-a-lepreuve-du-signalement-xixe-xxi-siecles/). <larhra.fr/agenda/journee-detude-je-suis-peinee-de-denoncer-une-de-mes-compagnes-les-relations-de-travail-a-lepreuve-du-signalement-xixe-xxi-siecles/>Dans la lignée d’une récente enquête de l’INED, attentive aux représentations que les Français·e·s se font du voisinage (mon-quartier-mes-voisins.site.ined.fr/), <mon-quartier-mes-voisins.site.ined.fr/> nous envisageons ce dernier comme une notion à géométrie variable. Cette approche suppose de ne pas délimiter a priori le périmètre du voisinage, mais au contraire de le redéfinir sans cesse à l’aune des pratiques sociales étudiées. Elle fait du signalement une démarche qui révèle, parmi d’autres, le sens et les contours que les acteurs donnent in situ à leur voisinage. En définitive, nous concevons le signalement comme l’une des nombreuses expressions et manifestations du lien de voisinage. Analyser les pratiques de signalement impose de se poser la question des motivations et des temporalités qui les sous-tendent. Celles-ci sont d’autant plus complexes à saisir que voisiner s’inscrit dans un cadre collectif (parfois fait d’interconnaissances, parfois pas) et durable (qui varie notamment en fonction des types d’habitats, des environnements sociaux, et des territoires). Dans quels contextes le signalement constitue-t-il une décision collective ? L’interconnaissance limite-t-elle ou favorise-t-elle le signalement de certains risques ou de certaines situations ? Sur le long terme, quelles sont les conséquences d’un signalement sur les relations de voisinage ? Le signalement repose également sur les connaissances, réelles ou supposées, détenues par le(s) signalant(s), autrement dit le ou les individus à l’origine du signalement. Signaler un·e voisin·e à une autorité (municipale, préfectorale, policière, judiciaire, sanitaire, immobilière…) nécessite d’être en possession d’informations. Dès lors, l’étude de la procédure de signalement met en évidence ce que les habitant·e·s observent de la vie des autres, ce qu’ils estiment en savoir, ce qu’ils se disent ou ne se disent pas entre eux. L’accès aux motifs de signalement permet d’interroger la façon dont les faits et gestes ordinaires ou exceptionnels des voisin·e·s sont décrits afin de devenir des arguments légitimant une posture d’ingérence. S’intéresser aux pratiques de signalement est ainsi une manière de revenir sur la question des normes de voisinage, qui distinguent les bons des mauvais voisins. Dès lors, le signalement est l’une des manières de rendre visibles les hiérarchies, formulées ou implicites, qui structurent les relations de proximité. Examiner la définition du voisinage au prisme du signalement est enfin un moyen d’interroger les effets de l’évolution des formes de cohabitations ou de configurations résidentielles sur la nature des rapports sociaux produits par le vivre ensemble. Dans quelle mesure la vigilance mutuelle est-elle encouragée ou découragée par l’architecture des logements, l’existence et l’organisation des espaces partagés, la densité, mais aussi la présence plus ou moins forte de dispositifs institutionnels mobilisables par les voisins ? De la régulation des conflits ordinaires aux situations extrêmes de persécution, en passant par les tensions suscitées par les violences intrafamiliales, par la circulation de secrets partagés, ou encore les gestes visant à prendre soin de ses voisin·e·s, le contexte du voisinage permet de continuer à explorer la porosité des frontières entre prévention, protection, délation et justice informelle. Programme Le séminaire aura lieu les mercredis de 16h à 19h (sauf le 17 décembre, où il se tiendra de 15h à 18h) à l’INED sur le campus Condorcet, 9 cours des Humanités, métro Front populaire (ligne 12). Il peut être suivi à distance en se connectant au lien Zoom suivant : univ-lille-fr.zoom.us/j/97759342552?pwd=yarT2m8ANdVzuK9IOhifTCbDKfTHmS.1 Code secret : 674202 Il est organisé par Marie Derrien (IRHiS, Université de Lille, IUF), Elsa Génard (PLEIADE, Université Sorbonne Paris Nord), Paul Marquis (IRHiS, Université de Lille), Mathilde Rossigneux-Méheust (LARHRA, Université Lyon 2, chercheuse associée à l’INED, IUF). 19 novembre 2025, 16h-19h, salle 4029 – Le signalement, un outil de gestion des conflits de voisinage
Muriel Cohen (historienne, TEMOS, Université du Mans), Rapports de voisinage dans une cité HLM au prisme de plaintes de locataires et rapports de gardien·nes de la cité Émile-Dubois à Aubervilliers (années 1960-1970).
Antoine Printz (sociologue, CriDIS, Université catholique de Louvain), Une communauté irritée ? Socialisation du regard clinique et motifs de signalement en contexte de désinstitutionnalisation psychiatrique.
17 décembre 2025, 15h-18h, salle 1080 – Les bons voisins. Le souci de l’autre à l’épreuve du signalement.
Mathilde Soyez (sociologue et psychosociologue, Les arts de faire), Prendre soin de ses voisins en milieu rural : présentation d’un dispositif de soutien auto-géré par des habitants depuis 15 ans, cas pratiques et questions éthiques. Alexandra Bidet (sociologue, Centre Maurice Halbwachs CNRS-EHESS-ENS), Les ressorts collectifs des signalements de sans-abri au 115. Appel politisé, voisinage troublé et geste citoyen en milieu urbain démocratique. 4 février, 16h-19h, salle 4029 – Signalements et voisinages en temps de persécutions
Équipe de Lubartworld (CNRS, EHESS), Protections, expositions, vulnérabilités : les voisinages face aux persécutions antisémites, Lubartów des années 1930 à 1945.
Isabelle Backouche (historienne, CRH, EHESS), Sarah Gensburger (sociologue, SCO, Sciences Po) et Eric Le Bourhis (historien, CREE, INALCO), Logement et voisinage : les opportunités à saisir pendant l’Occupation à Paris, 1940-1946. 11 mars 2026, 16h-19h, salle 4029 – Au voisinage de la violence familiale
Zélie Pemerle (historienne, CHCSC, Université Paris-Saclay), Incestes, voisinage et signalements : la communauté à l’épreuve des violences sexuelles intrafamiliales sur les enfants, France 1940 – 2003.
Aubrie Jouanno (sociologue, Université de Reims), Appeler le 119 : une analyse sociologique du rôle des voisins dans le repérage des enfants “en danger”. 8 avril 2026, 16h-19h, salle 4029 – Ce que l’on sait, ce que l’on tait. Secrets de voisinage
Caroline Müller (historienne, Tempora, Université Rennes 2), Tout savoir sans rien pouvoir dire ? Curés et confesseurs dans l’économie des savoirs de voisinage (XIXe – début XXe siècle).
Erwan Le Méner (sociologue, CRESPPA-CSU), Le réceptionniste, l’hébergé et la main courante. À propos d’un signalement en hôtel d’urgence donnant lieu à expulsion. 6 mai 2026, 16h-19h, salle 4029 – Vigilantisme, usages citoyens et lien social
Sarah Demichel-Basnier (sociologue, CIRNEF, Université de Caen Normandie), Engagements dans un dispositif de surveillance de quartier et sociabilités de voisinage : quelles articulations ?
Clémentine Lehuger (politiste, CURAPP-ESS), La participation à l’ordre des collectifs de « vigilance citoyenne » à Mayotte.
Si vous avez des questions sur le programme ou le travail que nous menons, n’hésitez pas à nous contacter :
marie.derrien@univ-lille.fr <mailto:marie.derrien@univ-lille.fr>; elsa.genard@univparis13.fr <mailto:elsa.genard@univparis13.fr> ; paul.marquis@sciencespo.fr <mailto:paul.marquis@sciencespo.fr> ; mathilde.rossigneux@univ-lyon2.fr <mailto:mathilde.rossigneux@univ-lyon2.fr>
Signalement et relations de voisinage Le séminaire «Signalement et relations de voisinage » est adossé à un programme de recherche collectif et pluridisciplinaire sur les signalements pour troubles mentaux adressés à la Préfecture de police à Paris entre 1940 et 1980 (ANR PSYGNAL). Il vise à élargir l’enquête à l’ensemble des pratiques informelles et des procédures plus ou moins encadrées que le signalement est susceptible de recouvrir. Son ambition première est d’historiciser une notion qui, appartenant depuis le XIXe siècle au vocabulaire administratif, est aujourd’hui entrée dans le langage courant. Chacun·e est désormais fréquemment incité·e à signaler, comme en témoigne le développement de numéros de téléphone ou de plateformes dédiés au signalement de situations de négligence, de risque, de maltraitance sur des mineurs, des personnes âgées ou des adultes vulnérables. Signaler est aussi devenu le terme mobilisé pour porter à la connaissance de diverses autorités des contenus illicites sur Internet, des problèmes avec un produit acheté, un contentieux non résolu avec une entreprise, un événement sanitaire indésirable, ou encore un comportement inapproprié dans les transports en commun. Après une première année consacrée à l’étude des régimes de justifications associés aux signalements <www.ined.fr/fichier/s_rubrique/35774/programme.du.seminaire.signalement.2024.25.fr.pdf>, le séminaire portera en 2025-2026 sur les manières dont les pratiques de signalement s’inscrivent dans les relations de voisinage. Poursuivant le dialogue interdisciplinaire, les séances croiseront des approches historiques, sociologiques, anthropologiques et politistes. La dimension processuelle du signalement, ainsi que la complexité des cadres d’interactions qu’il implique, en font un objet d’analyse éminemment partageable. Si la question de l’historicisation de cette pratique demeure l’un des enjeux centraux du séminaire, la diversité des matériaux et des approches méthodologiques seront au cœur de nos discussions. Les pratiques de signalement sont conditionnées au partage, ponctuel ou durable, d’un espace commun. Nous avons commencé à étudier l’espace du travail comme un univers partagé où le signalement désigne un mode de régulation des relations sociales et professionnelles (larhra.fr/agenda/journee-detude-je-suis-peinee-de-denoncer-une-de-mes-compagnes-les-relations-de-travail-a-lepreuve-du-signalement-xixe-xxi-siecles/). <larhra.fr/agenda/journee-detude-je-suis-peinee-de-denoncer-une-de-mes-compagnes-les-relations-de-travail-a-lepreuve-du-signalement-xixe-xxi-siecles/>Dans la lignée d’une récente enquête de l’INED, attentive aux représentations que les Français·e·s se font du voisinage (mon-quartier-mes-voisins.site.ined.fr/), <mon-quartier-mes-voisins.site.ined.fr/> nous envisageons ce dernier comme une notion à géométrie variable. Cette approche suppose de ne pas délimiter a priori le périmètre du voisinage, mais au contraire de le redéfinir sans cesse à l’aune des pratiques sociales étudiées. Elle fait du signalement une démarche qui révèle, parmi d’autres, le sens et les contours que les acteurs donnent in situ à leur voisinage. En définitive, nous concevons le signalement comme l’une des nombreuses expressions et manifestations du lien de voisinage. Analyser les pratiques de signalement impose de se poser la question des motivations et des temporalités qui les sous-tendent. Celles-ci sont d’autant plus complexes à saisir que voisiner s’inscrit dans un cadre collectif (parfois fait d’interconnaissances, parfois pas) et durable (qui varie notamment en fonction des types d’habitats, des environnements sociaux, et des territoires). Dans quels contextes le signalement constitue-t-il une décision collective ? L’interconnaissance limite-t-elle ou favorise-t-elle le signalement de certains risques ou de certaines situations ? Sur le long terme, quelles sont les conséquences d’un signalement sur les relations de voisinage ? Le signalement repose également sur les connaissances, réelles ou supposées, détenues par le(s) signalant(s), autrement dit le ou les individus à l’origine du signalement. Signaler un·e voisin·e à une autorité (municipale, préfectorale, policière, judiciaire, sanitaire, immobilière…) nécessite d’être en possession d’informations. Dès lors, l’étude de la procédure de signalement met en évidence ce que les habitant·e·s observent de la vie des autres, ce qu’ils estiment en savoir, ce qu’ils se disent ou ne se disent pas entre eux. L’accès aux motifs de signalement permet d’interroger la façon dont les faits et gestes ordinaires ou exceptionnels des voisin·e·s sont décrits afin de devenir des arguments légitimant une posture d’ingérence. S’intéresser aux pratiques de signalement est ainsi une manière de revenir sur la question des normes de voisinage, qui distinguent les bons des mauvais voisins. Dès lors, le signalement est l’une des manières de rendre visibles les hiérarchies, formulées ou implicites, qui structurent les relations de proximité. Examiner la définition du voisinage au prisme du signalement est enfin un moyen d’interroger les effets de l’évolution des formes de cohabitations ou de configurations résidentielles sur la nature des rapports sociaux produits par le vivre ensemble. Dans quelle mesure la vigilance mutuelle est-elle encouragée ou découragée par l’architecture des logements, l’existence et l’organisation des espaces partagés, la densité, mais aussi la présence plus ou moins forte de dispositifs institutionnels mobilisables par les voisins ? De la régulation des conflits ordinaires aux situations extrêmes de persécution, en passant par les tensions suscitées par les violences intrafamiliales, par la circulation de secrets partagés, ou encore les gestes visant à prendre soin de ses voisin·e·s, le contexte du voisinage permet de continuer à explorer la porosité des frontières entre prévention, protection, délation et justice informelle. Programme Le séminaire aura lieu les mercredis de 16h à 19h (sauf le 17 décembre, où il se tiendra de 15h à 18h) à l’INED sur le campus Condorcet, 9 cours des Humanités, métro Front populaire (ligne 12). Il peut être suivi à distance en se connectant au lien Zoom suivant : univ-lille-fr.zoom.us/j/97759342552?pwd=yarT2m8ANdVzuK9IOhifTCbDKfTHmS.1 Code secret : 674202 Il est organisé par Marie Derrien (IRHiS, Université de Lille, IUF), Elsa Génard (PLEIADE, Université Sorbonne Paris Nord), Paul Marquis (IRHiS, Université de Lille), Mathilde Rossigneux-Méheust (LARHRA, Université Lyon 2, chercheuse associée à l’INED, IUF). 19 novembre 2025, 16h-19h, salle 4029 – Le signalement, un outil de gestion des conflits de voisinage
Muriel Cohen (historienne, TEMOS, Université du Mans), Rapports de voisinage dans une cité HLM au prisme de plaintes de locataires et rapports de gardien·nes de la cité Émile-Dubois à Aubervilliers (années 1960-1970).
Antoine Printz (sociologue, CriDIS, Université catholique de Louvain), Une communauté irritée ? Socialisation du regard clinique et motifs de signalement en contexte de désinstitutionnalisation psychiatrique.
17 décembre 2025, 15h-18h, salle 1080 – Les bons voisins. Le souci de l’autre à l’épreuve du signalement.
Mathilde Soyez (sociologue et psychosociologue, Les arts de faire), Prendre soin de ses voisins en milieu rural : présentation d’un dispositif de soutien auto-géré par des habitants depuis 15 ans, cas pratiques et questions éthiques. Alexandra Bidet (sociologue, Centre Maurice Halbwachs CNRS-EHESS-ENS), Les ressorts collectifs des signalements de sans-abri au 115. Appel politisé, voisinage troublé et geste citoyen en milieu urbain démocratique. 4 février, 16h-19h, salle 4029 – Signalements et voisinages en temps de persécutions
Équipe de Lubartworld (CNRS, EHESS), Protections, expositions, vulnérabilités : les voisinages face aux persécutions antisémites, Lubartów des années 1930 à 1945.
Isabelle Backouche (historienne, CRH, EHESS), Sarah Gensburger (sociologue, SCO, Sciences Po) et Eric Le Bourhis (historien, CREE, INALCO), Logement et voisinage : les opportunités à saisir pendant l’Occupation à Paris, 1940-1946. 11 mars 2026, 16h-19h, salle 4029 – Au voisinage de la violence familiale
Zélie Pemerle (historienne, CHCSC, Université Paris-Saclay), Incestes, voisinage et signalements : la communauté à l’épreuve des violences sexuelles intrafamiliales sur les enfants, France 1940 – 2003.
Aubrie Jouanno (sociologue, Université de Reims), Appeler le 119 : une analyse sociologique du rôle des voisins dans le repérage des enfants “en danger”. 8 avril 2026, 16h-19h, salle 4029 – Ce que l’on sait, ce que l’on tait. Secrets de voisinage
Caroline Müller (historienne, Tempora, Université Rennes 2), Tout savoir sans rien pouvoir dire ? Curés et confesseurs dans l’économie des savoirs de voisinage (XIXe – début XXe siècle).
Erwan Le Méner (sociologue, CRESPPA-CSU), Le réceptionniste, l’hébergé et la main courante. À propos d’un signalement en hôtel d’urgence donnant lieu à expulsion. 6 mai 2026, 16h-19h, salle 4029 – Vigilantisme, usages citoyens et lien social
Sarah Demichel-Basnier (sociologue, CIRNEF, Université de Caen Normandie), Engagements dans un dispositif de surveillance de quartier et sociabilités de voisinage : quelles articulations ?
Clémentine Lehuger (politiste, CURAPP-ESS), La participation à l’ordre des collectifs de « vigilance citoyenne » à Mayotte.
Si vous avez des questions sur le programme ou le travail que nous menons, n’hésitez pas à nous contacter :
marie.derrien@univ-lille.fr <mailto:marie.derrien@univ-lille.fr>; elsa.genard@univparis13.fr <mailto:elsa.genard@univparis13.fr> ; paul.marquis@sciencespo.fr <mailto:paul.marquis@sciencespo.fr> ; mathilde.rossigneux@univ-lyon2.fr <mailto:mathilde.rossigneux@univ-lyon2.fr>

