Appel à communication pour les 70 ans du Planning familial
> > > Bonjour, > Vous trouverez ci-dessous l’appel à communication pour les 70 ans du > Planning Familial. > > *Appel à communication au colloque* > > > > *Le Planning familial : continuités, ruptures et transformations > (1956-2026)* > > > > *4-5 juin 2026 – Université d’Angers* > > > À l’occasion des 70 ans du Mouvement français pour le Planning familial, > un colloque pluridisciplinaire aura lieu à l’Université d’Angers les 4-5 > juin 2026. Il abordera l’histoire longue et mouvementée de cette > association d’éducation populaire occupant une place essentielle dans > l’espace de la cause des femmes. Son rôle a été et reste déterminant sur > les enjeux de contraception, d’avortement et d’éducation sexuelle. Centré > sur les 70 ans écoulés, le colloque évoquera toutefois aussi le temps > d’avant les droits reproductifs, en particulier les avortements > clandestins, et fera le point sur la situation actuelle, en particulier sur > les menaces inédites pesant sur les droits récemment acquis. > > Toutes les échelles d’étude du Planning en France sont les bienvenues, du > local à l’international. Toutes les approches des sciences humaines et > sociales également. Au-delà des chercheuses et chercheurs, le colloque est > ouvert aux militant·es du Planning familial intéressé·es par leurs > histoire, notamment au niveau des associations départementales. Les > communications à plusieurs voix sont bienvenues. > > > > *Axe 1 – Histoire et sociologie de l’organisation et de ses publics* > > > > Créé en 1956 sous le nom *La Maternité heureuse, *devenu en 1960 > Mouvement français pour le Planning familial (MFPF), le Planning familial > s’est progressivement structuré, à partir de 1961, comme un acteur mêlant > action militante et accompagnement des publics. Il articule un travail de > plaidoyer pour les droits ainsi que la santé sexuels et reproductifs à une > pratique de terrain assurée par des équipes bénévoles et/ou salariées > formées. Présent aujourd’hui en métropole comme dans les départements et > régions d’outre-mer, il repose sur un maillage territorial porté par les > associations départementales (AD), coordonnées à des niveaux régional et > national. Il est affilié à l’IPPF (International Planned Parenthood > Federation), fondé dès 1952. > > Cet axe propose d’analyser les évolutions de l’organisation à ses > différents échelons, les transformations de sa gouvernance, les réformes > statutaires successives, ainsi que les programmes développés et les > redéfinitions de son périmètre d’action. Quels sont les représentations, > les discours et les outils produits par le mouvement ? > > Les propositions sur les publics accueillis par le Planning familial sont > particulièrement bienvenues. Quels sont leurs profils et leurs attentes ? > Comment sont-ils pris en compte dans les pratiques militantes et > professionnelles ? Quels sont les nouveaux publics du Planning ? Quelles > pratiques à l’égard des personnes en situation de handicap ? > > Les dynamiques internes du mouvement méritent également d’être explorées, > en particulier les rapports entre générations militantes, les relations > entre bénévoles et salarié·es, traversées par des tensions mais aussi par > des formes de coopération. Les trajectoires individuelles, les biographies > militantes et les récits d’associations locales peuvent nourrir une > histoire incarnée du mouvement. Les propositions portant sur les moments de > crise (l’après obtention de la loi sur la contraception en 1967 par > exemple, ou encore l’attaque subie en 2022 suite à la parution d’affiches > sur la santé des personnes trans) ou de conséquences de changements > politiques locaux ou nationaux (par exemple le moment 1981) sont les > bienvenues. > > Enfin, cet axe invite à interroger le rapport du Planning à la production > de savoirs : savoirs militants, professionnels ou expérientiels mobilisés > dans ses pratiques quotidiennes, ses formations ou ses prises de position > publiques. > > > > *Axe 2 – Combats* > > > > Depuis sa création, le Planning familial est engagé dans une pluralité de > luttes, tant à l’échelle locale, nationale et internationale : accès à la > contraception, l’avortement, éducation à la sexualité, la lutte contre les > violences ou encore la santé des personnes LGBTQIA+. Il transpose et > décline ses engagements dans des plans stratégiques réfléchis à partir d’un > socle de valeurs partagées, définis en congrès tous les 4 ans. > > Ses combats s’inscrivent dans une diversité de contextes sociaux, > générationnels et géographiques, ce qui peut générer des tensions, des > désaccords internes, et obliger à des adaptations. Certaines causes font > débat. La laïcité, la transidentité ou le travail du sexe et méritent un > examen attentif aux discontinuités historiques, aux mécanismes de la > construction des causes elles-mêmes hors et dans le Planning. C’est aussi à > travers le lien avec les institutions, les pouvoirs publics et légiférants > que les combats doivent être saisis : évaluer l’influence du Planning, > cerner ses combats gagnés, perdus, ou menacés. > > > > *Axe 3 – Alliances et adversités* > > > > Depuis sa création, le Planning familial entretient des relations avec un > grand nombre d’actrices et d’acteurs. Son réseau n’a cessé de se > reconfigurer au fil des décennies et des causes défendues : associations > féminines, féministes, partenaires de terrain, organisations politiques, > syndicats, professions de santé ou encore organisations religieuses, qui > varient grandement d’une antenne à l’autre. Il est également confronté à > une multiplicité de critiques, diversement situées au sein des institutions > (notamment médicales), du champ politique ou des réseaux militants dits > « anti-choix » ou « antigenre ». > > Cet axe propose d’examiner la pluralité de ces rapports – qu’il s’agisse > d’alliances durables, de convergences ponctuelles, de liens plus > ambivalents, mais aussi de rapports conflictuels – à l’aune des contextes > historiques, des thématiques investies (contraception, avortement, > éducation à la sexualité, antiracisme, droits LGBTQI+, travail du sexe, > etc.) et des échelles d’action. > > Les communications pourront explorer les rapports de force qui traversent > l’action associative, les pressions exercées à travers les financements et > les tentatives de disqualification, mais aussi les ressources mobilisées en > réponse : solidarité inter-associative, recours au droit, intensification > de l’engagement, stratégies de visibilité ou de contournement. > > > > *** > > L’intérêt pour l’histoire et la sociologie du MFPF ne date pas > d’aujourd’hui. Il est aussi possible de proposer une analyse diachronique > des travaux qui lui ont été dédiés, notamment, au rythme de ses > anniversaires. De nouvelles recherches sont rendues possibles par la > transmission des archives confédérales au Centre des archives du féminisme > et par la numérisation des périodiques du Planning (bientôt accessibles sur > la perséide FemEnRev). L’histoire écrite à partir de sources internes > gagnerait à être complétée par l’analyse des regards extérieurs (la > télévision, par exemple, grâce aux archives de l’INA, les vidéos militantes > conservées au Centre audiovisuel Simone de Beauvoir). > > Enfin, cet anniversaire sera l’occasion de lancer une collecte d’archives > et d’objets provenant du Planning familial et de recueillir des témoignages > militants. > > *Calendrier* > > Les propositions de communications (1500 à 3000 signes) comprenant un > titre, un résumé et une biographie succincte ainsi que l’axe concerné > devront être envoyées avant le 1er octobre 2025. > > *Les réponses* seront données le 1er novembre 2025. > > > > Afin de pouvoir publier au plus vite les actes du colloque, il sera > demandé aux intervenant·es de donner leur contribution écrite en même temps > que leur contribution orale. > > > > > > *Contact *: colloque_70ans_planning@protonmail.com > > > > > > *Site* du colloque : Maison de la recherche Germaine Tillion, 5 bis Bd > Lavoisier 49045 Angers cedex 01 > > > > *Organisation* > > Soutenu par l’Institut universitaire de France, ce colloque est organisé > par Christine Bard (UMR TEMOS – Temps Mondes et Sociétés) – Université > d’Angers avec Chrystel Grosso, Mel Noat et Lydie Porée. > > > > *Conseil scientifique* > > Le conseil scientifique du colloque est composé de : Yaël Amsellem-Mainguy > (sociologie), Andro Armelle (sociologie et démographie), Nathalie Bajos > (sociologie et démographie), Christine Bard (histoire), Marion Binet > (sociologie), Sandra Brée (histoire et démographie), Lisa Carayon (droit), > Sylvie Chaperon (histoire), Justine Chaput (démographie), Blandine > Charbonneau (Planning), Karine Espineira (sociologie), Leslie Fonquerne > (sociologie), Albane Gaillot (Planning), Fanny Gallot (histoire), Chrystel > Grosso (Planning), Alban Jacquemart (sociologie), Aurore Krol (science > politique), Camille Masclet (sociologie), Lilian Mathieu (sociologie), > Pauline Mortas (histoire), Mel Noat (Planning), Julie Pagis (sociologie), > Myriam Paris (sociologie), Bibia Pavard (histoire), Lydie Porée > (histoire), Mathias Quéré (histoire), Juliette Rennes (sociologie), Alice > Romerio (science politique), Lucile Ruault (sociologie), Caroline > Rusterholz (histoire), Laura Tatoueix (histoire), Cécile Thomé > (sociologie), Mathieu Trachman (sociologie), Lucia Valdivia (science > politique / sociologie). > > > > > >

