Déclaration d’organisations historiennes étatsuniennes
Chères et chers collègues,
Pour faire suite à la mobilisation Stand Up For Science et la situation aux Etats-Unis, et dans l’idée non seulement de monitorer ce qui se passe là bas mais réfléchir aux réactions possibles à ce type de situations, voici le lien vers la déclaration conjointe de l’Association of American Historians et de l’Organization of American Historians : www.historians.org/news/aha-oah-joint-statement-on-federal-censorship-of-american-history/ Elle a été publiée seulement hier…Elle a été signée par 7 sociétés à cette date. La tribune dénonce dans son titre une « censure » de la part du gouvernement fédéral (via les financements, la communication, la diffusion, les musées et les publications qui dépendent de cet échelon du pouvoir, ce qui représente aux Etats-Unis une proportion très importante, en nombre, en dollars et en symbolique).
Je vous traduis une de ses phrases qui met en avant ce que la AHA voit comme sa responsabilité dans ce moment : « En tant qu’institution créée par le Congrès américain pour « la promotion des études historiques » et « dans l’intérêt de l’histoire américaine et de l’histoire en Amérique », l’American Historical Association doit s’exprimer lorsque les dirigeants de la nation sèment le chaos (wreak havoc) dans cette histoire. »
Il y a un effort de documentation en cours des changements opérés, au moyen de différentes initiatives, avec l’Organization of American Historians qui propose un sondage pour ne serait ce que répertorier les documents en risque d’être affectés. Mais la tribune souligne qu’on ne sait pas s’il y a un archivage clair des changements, ce qui, entre autres, est contraire aux standards professionnels promus par l’AHA.
Bien cordialement, — Emmanuelle Perez Tisserant Maîtresse de conférences en histoire Coordinatrice Erasmus Université Toulouse Jean Jaurès
Pour faire suite à la mobilisation Stand Up For Science et la situation aux Etats-Unis, et dans l’idée non seulement de monitorer ce qui se passe là bas mais réfléchir aux réactions possibles à ce type de situations, voici le lien vers la déclaration conjointe de l’Association of American Historians et de l’Organization of American Historians : www.historians.org/news/aha-oah-joint-statement-on-federal-censorship-of-american-history/ Elle a été publiée seulement hier…Elle a été signée par 7 sociétés à cette date. La tribune dénonce dans son titre une « censure » de la part du gouvernement fédéral (via les financements, la communication, la diffusion, les musées et les publications qui dépendent de cet échelon du pouvoir, ce qui représente aux Etats-Unis une proportion très importante, en nombre, en dollars et en symbolique).
Je vous traduis une de ses phrases qui met en avant ce que la AHA voit comme sa responsabilité dans ce moment : « En tant qu’institution créée par le Congrès américain pour « la promotion des études historiques » et « dans l’intérêt de l’histoire américaine et de l’histoire en Amérique », l’American Historical Association doit s’exprimer lorsque les dirigeants de la nation sèment le chaos (wreak havoc) dans cette histoire. »
Il y a un effort de documentation en cours des changements opérés, au moyen de différentes initiatives, avec l’Organization of American Historians qui propose un sondage pour ne serait ce que répertorier les documents en risque d’être affectés. Mais la tribune souligne qu’on ne sait pas s’il y a un archivage clair des changements, ce qui, entre autres, est contraire aux standards professionnels promus par l’AHA.
Bien cordialement, — Emmanuelle Perez Tisserant Maîtresse de conférences en histoire Coordinatrice Erasmus Université Toulouse Jean Jaurès