parution : Ecumeurs des quais, M. Peraldi et F. Bartolotti
Vient de paraître:
Michel Peraldi et Fabien Bartolotti
Ecumeurs des quais. Polices, illégallismes et vie quotidienne dans le port de Marseille (1840-1950)
Editions Gaussen, 2024, 272 p.
Cet ouvrage est le fruit d’une recherche sur « les illégalismes portuaires » – formes d’évaporations par lesquelles le port nourrit la ville. Les archives de la « police des ports » et celles de la Chambre de commerce de Marseille nous dévoilent un monde social insoupçonné où l’on rencontre aussi bien Jules S., condamné à six mois avec sursis pour le vol de seize oranges, que le minotier M., qui détourne douze tonnes de blé. À leurs côtés, des scaphandriers se livrent au « grappinage » de marchandises tombées à la mer, des chiffonniers récupèrent du matériel de marine à bord des navires pour le revendre sur les quais et des marchands ambulants appâtent les voyageurs en transit. Ce livre raconte la vie foisonnante d’un espace à la fois public, ouvert et cosmopolite, et invite à réfléchir sur le statut du prolétariat portuaire – caractérisé par la complexité des métiers et une certaine porosité entre travail, asservissement et commerces informels.
Michel Peraldi et Fabien Bartolotti
Ecumeurs des quais. Polices, illégallismes et vie quotidienne dans le port de Marseille (1840-1950)
Editions Gaussen, 2024, 272 p.
Cet ouvrage est le fruit d’une recherche sur « les illégalismes portuaires » – formes d’évaporations par lesquelles le port nourrit la ville. Les archives de la « police des ports » et celles de la Chambre de commerce de Marseille nous dévoilent un monde social insoupçonné où l’on rencontre aussi bien Jules S., condamné à six mois avec sursis pour le vol de seize oranges, que le minotier M., qui détourne douze tonnes de blé. À leurs côtés, des scaphandriers se livrent au « grappinage » de marchandises tombées à la mer, des chiffonniers récupèrent du matériel de marine à bord des navires pour le revendre sur les quais et des marchands ambulants appâtent les voyageurs en transit. Ce livre raconte la vie foisonnante d’un espace à la fois public, ouvert et cosmopolite, et invite à réfléchir sur le statut du prolétariat portuaire – caractérisé par la complexité des métiers et une certaine porosité entre travail, asservissement et commerces informels.