AAC JE « Ville désirable / ville désirée : construire les imaginaires urbains par le visuel (XVIIIe-XXIe) »

Chères et chers collègues,
Nous avons le plaisir de vous transmettre l’appel à communication pour deux journées d’étude que nous organisons à Lyon les 10 et 11 juin 2025, intitulées « Ville désirable / ville désirée : construire les imaginaires urbains par le visuel (XVIIIe-XXIe) ».
Vous trouverez notre argumentaire complet, ainsi que les modalités de soumission d’une proposition, téléchargeable via le lien suivant : adhc.hypotheses.org/1138
N’hésitez pas à nous écrire pour toute question à : villedesirable@gmail.com
Résumé :
Les journées d’étude « Ville désirable / ville désirée : construire les imaginaires urbains par le visuel (XVIIIe-XXIe) », placent la notion de désir, jusqu’ici particulièrement investie par les études psychologiques et psychanalytiques, au cœur des interactions entre la ville et ses images. L’idée d’absence, de manque, ou d’envie à laquelle renvoie cette notion permet de relire et réinterpréter certaines productions visuelles urbaines produites entre le XVIIIème et le XXIème siècles. Si certains travaux notamment en géographie se sont intéressés à l’attractivité (Michel Lussault) ou à l’amabilité des villes (Denis Martouzet), ces journées d’étude permettront d’étudier d’autres dynamiques à l’œuvre au regard de la notion de désir. Qu’il s’agisse de portraits de ville (André Corboz, David Martens), des images du tourisme (Marie-Eve Bouillon, Valérie Perlès, Anne Reverseau), de projections de villes du futur (Marie-Madeleine Ozdoba) que nous disent les visuels dans leur rôle d’intermédiation avec la ville ? Quel rôle ces images jouent-elles dans la lecture de la ville ? Quelles sont les orientations politiques, sociales, économiques des producteurs et que nous révèlent les médias employés en termes d’intentions ? Pouvons-nous parler d’une recherche de désirabilité urbaine dans une pratique de la mise en scène du territoire ? A partir de sources visuelles variées, les journées d’étude entendent donc historiciser les relations complexes qui existent entre réception d’une image et production d’un désir, et ainsi contribuer à une histoire culturelle, sociale et visuelle de la ville.
L’appel est ouvert jusqu’au 30 janvier, n’hésitez pas à faire circuler dans vos réseaux aux personnes susceptibles d’être intéressées. Articulées autour de la question visuelle, ces journées sont néanmoins largement ouvertes aux non-historiens de l’art.
En vous souhaitant à toutes et tous un très bon début d’année,
Bien cordialement,
Marie Blanc, Johanna Daniel, Loïc Sagnard et Hugo Tardy