Appel à communications – colloque Californie : épicentre des sciences sociales

Bonjour à toutes et tous,
Nous avons le plaisir de vous transmettre ci-dessous cet appel à communications pour le colloque « La Californie : épicentre des sciences sociales ? » organisé les 10 et 11 octobre 2025 à Paris. La date butoir d’envoi des propositions est fixée au 15 janvier 2024. Celles-ci comprendront un résumé de 300 mots et une courte biographie de 150 mots à envoyer à l’adresse californiasocialsciences@gmail.com<mailto:californiasocialsciences@gmail.com>
N’hésitez pas à diffuser cet appel dans vos réseaux.
Bien cordialement,
Thibaut Clément, Elodie Edwards-Grossi et Olivier Richomme
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California as the Epicenter of Social Sciences La Californie : épicentre des sciences sociales ?
Date : 10 et 11 octobre 2025 Comité d’organisation : Thibaut Clément (HDEA, Sorbonne Université et IUF), Elodie Edwards-Grossi (IRISSO, U. Paris Dauphine-PSL et IUF) et Olivier Richomme (Triangle, U. Lyon 2)
Argumentaire : La Californie occupe une place centrale dans les études sur les États-Unis. Elle a donné lieu à la publication de nombreux articles et livres traitant de son admission comme État, jusqu’à l’époque contemporaine. Si d’autres villes ou régions aux États-Unis ont pu être l’objet de conférences internationales rassemblant des spécialistes des sciences sociales en France (on pensera notamment au colloque international sur la Rust Belt en 2019 à l’université Paris-Est Créteil ou au colloque « France-Louisiane, une relation spéciale? » organisé à l’université Bordeaux Montaigne en 2023 à la suite des célébrations du bicentenaire de l’achat de la Louisiane par les États-Unis et du tricentenaire de la fondation française de la Nouvelle-Orléans), peu d’autres États n’ont pu faire autant l’objet d’attentions au cours de ces dernières années. Un séminaire « la Californie en questions » a notamment vu le jour à Sorbonne Université en 2022-2023, mettant en avant les travaux en études anglophones en France à propos de ce même État. Et pas moins de deux numéros de revues ont été consacrés à cet État de l’Ouest américain (« La Californie, avant-garde de l’Amérique », Politique américaine, 2007 ; « La Californie », Pouvoirs, 2010). Les liens entre la France et la Californie ont pu également être au centre des politiques de financements en France et aux États-Unis, notamment avec la création du pôle de l’Institut des Amériques à UCLA et les fonds de recherche France-Berkeley et France-Stanford depuis les années 1990.
Tantôt analysée comme le creuset du progressisme depuis les années 1960 ou de nouvelles formes de contestations politiques et sociales, la Californie s’est muée en un véritable laboratoire des sciences sociales pour des chercheur•ses qui ont parfois argué du caractère innovateur et expérimental des politiques sociales, environnementales amorcées dans cet État, irriguant par la suite d’autres territoires, à l’échelle nationale et internationale. Ces recherches ont pu aussi traiter des nouvelles épistémologies qui y ont été développées, dans des champs aussi variés que les gender studies, la critical race theory, et les queer et LGBTQ+ studies. État regroupant bon nombre d’industries de pointe au sein de la Silicon Valley et incarnant la transition écologique (Sims, 2022), elle est faite de multiples contrastes, arène de contestations sociales et politiques autour, notamment des enjeux de pétrolisation, décarbonation, et de l’économie extractiviste relative au lithium (Slatery et al., 2023).
D’un point de vue politique, la Californie innove aussi dans le domaine de l’immigration avec la proposition 187 ou la loi SB 54 en 2017 qui fait de la Californie un “État sanctuaire”. Dans le domaine de la classification raciale, la proposition 54 fut la première de son genre, le redécoupage électoral innova aussi avec la création d’une commission citoyenne qui a directement inspiré celle du Michigan, ou encore la réforme du scrutin des primaires avec le Top-Two primaries en 2010.
Au-delà de ce caractère innovateur, on peut s’interroger sur la spécificité et la singularité aujourd’hui des études portant sur la Californie, malgré leur diversité. Ces recherches ont traité aussi bien d’espaces ruraux, que de tissus urbains et suburbains (Le Goix, 2016) à l’instar de la mégalopole de Los Angeles. A ce titre, les travaux sur la ville de Los Angeles recouvrent une place de première importance. Si la ville de Chicago, a pu, par le passé, incarner un renouveau épistémologique et méthodologique pour les sciences sociales, avec l’École de Chicago, qui proposait de comprendre l’écologie urbaine par le modèle des cercles concentriques urbains de Burgess (Rea, 2021), Los Angeles est un nouveau terrain d’investigation pour des chercheur•ses issu•es des sciences sociales analysant différemment la socio-histoire des transitions urbaines. L’école de Los Angeles, active depuis les années 2000, propose désormais un nouveau modèle analytique qui explique comment les processus d’étalements urbains structurent, en creux, les activités du centre (Sénécal, 2007). La mégalopole de Los Angeles présente ainsi des spécificités propres qu’il convient d’étudier, faisant à la fois figure d’exception, mais ayant aussi été érigée comme modèle, comme Chicago au début du XXème siècle. Lieu incarnant le renouveau, mais aussi les inégalités socio-spatiales tissées sur le temps long, ses quartiers et banlieues périphériques proches constitue un terrain sans cesse renouvelé pour les chercheur•ses en France (Talpin, 2015 ; Le Moigne, 2016 ; Le Moigne, 2017 ; Coppolani, 2003 ; Devienne, 2020 ; Devienne, 2015 ; Edwards-Grossi, 2020 ; Edwards-Grossi, 2024).
Du fait de sa proximité avec la frontière mexicaine (Lestage, 2019) et de son rôle d’interface Nord-Sud, la Californie exerce une influence déterminante sur les débats nationaux sur la sécurité frontalière (Fortuné 2022) ou les changements démographiques qui, à Los Angeles, ont vu la population blanche non-hispanique perdre sa supériorité numérique. Plus généralement, le caractère aujourd’hui fondamentalement multiculturel et multiracial des grandes conurbations californiennes invite à considérer les questions questions ethno-raciales prioritairement par le prisme des relations interethniques, par-delà les binarismes simplistes blancs / non-blancs (Kurashige, 2007 ; Pulido 2006). La Californie incarne également une perspective régionale transfontalière et les relations bilatérales avec le Mexique, notamment depuis la visite du président Nieto en 2014 seront à interroger.
Terreau fertile pour le renouvellement de questions de recherches, l’ensemble de l’État de Californie a été appréhendé dans des publications en français sur des sujets très divers, à partir de méthodes archivistiques et qualitatives : la Californie mexicaine (Perez Tisserant, 2019 ; Perez Tisserant, 2023), la réintégration de l’Ouest dans l’Union lors de la Reconstruction (Barreyre, 2002), l’histoire des ethnic studies sur les campus de San Francisco State College et UCLA (Rolland-Diamond, 2012), les mouvements étudiants des années 1960 (Rolland-Diamond, 2018), les politiques de l’enseignement supérieur en Californie (Sabbagh, 2008), les résistances aux transports en commun (Bénit-Gbaffou et al, 2007), le community organizing (Talpin 2016), la crise des subprimes (Lefebvre, 2013), les régulations par les législateurs californiens des politiques médicales et scientifiques en matière d’épigénétique et de procréation (Edwards-Grossi, 2020 ; Thompson et Sofio, 2014), les politiques environnementales en matière de gestion de l’eau (Thoyer et al, 2004) et les inégalités environnementales, l’histoire du chemin de fer (Payen-Variéras, 2008), la réception des idées de Foucault en Californie (Lamy, 2022 ; Godet et Edwards-Grossi, 2022), l’histoire des parcs nationaux comme Yosemite (Figueiredo, 2007), les pratiques de loisirs et les parcs thèmes (Clément, 2017; Clément 2018), les pratiques de consommation à San Francisco (Ortar, 2015), l’initiative populaire (Peretz, 2017; Richomme, 2011), l’industrie musicale en Californie (Martin, 2001), les institutions politiques comme la Cour Suprême de Californie (Grivet, 2016), la représentation politique des minorités ethno-raciales et les pratiques de redistricting (Richomme, 2020 ; Richomme, 2019; Richomme 2013). Ces travaux font aussi écho à des publications majeures outre-Atlantique autour de sujets épars comme la socio-histoire du Black Panther Party à Oakland et Los Angeles (Nelson, 2013) ; les processus de gentrification dans des quartiers comme Venice (Deener, 2007) ; l’histoire des prisons à Los Angeles (Hernandez, 2015) ; le racisme environnemental en Californie du Sud (Pulido, 2000) ; l’histoire de la stérilisation et de l’eugénisme dans les institutions médicales en Californie (Braslow, 1996 ; Stern, 2015) ; les mouvements sociaux autour de la justice environnementale et du racisme environnemental (Carter, 2016 ; Morello-Frosch et al, 2005 ; Kim, 2021) ; les droits et mobilisations des peuples autochtones (Forbes, 1982, 1993; Dunbar-Ortiz, 2015). On peut également citer les nombreuses productions sur l’environnementalisme et l’établissement des parcs nationaux de l’État comme Muir Woods (Nash, 1967), l’innovation scientifique et technologique, ainsi que la place de la Californie dans l’historiographie sur la deuxième guerre mondiale sur le front du Pacifique (Linn, 2000). Ce colloque international propose de rassembler, voire d’unifier les différents travaux récents de chercheur•ses en sciences sociales (issues des études américaines, de la sociologie, l’anthropologie sociale, l’histoire, les sciences politiques, la géographie) et faisant usage de méthodologies (archives, histoire orale, ethnographie, observation participante, entretiens semi-directifs, etc.) diverses pour appréhender les politiques et inégalités territoriales, sociales, raciales dans une perspective intersectionnelle, au sein de cet État. Il sera aussi possible d’ouvrir les réflexions sur des retours d’expériences relatant les difficultés et défis à utiliser ces mêmes outils méthodologiques dans le cas de chercheur•ses basé•es en France pour travailler sur des terrains aussi lointains (Le Moigne, 2022).
Dans une perspective de dialogue ouvert à l’international, nous encourageons l’envoi de propositions d’universitaires en poste hors du cadre français, et la participation de chercheur•ses à tous les stades de carrière et tous les statuts. Il se propose ainsi de promouvoir la vitalité des recherches sur la Californie en France et à l’international.
Les propositions de communication sous forme de courts résumés de 300 mots seront attendus pour le 15 janvier 2025 à l’adresse californiasocialsciences@gmail.com<mailto:californiasocialsciences@gmail.com>
Les contributeurs et contributrices enverront également à cette occasion une courte biographie de 150 mots. La langue de travail privilégiée sera l’anglais.
Bibliographie
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Comité scientifique :
Hugo Bouvard Thibaut Clément Elsa Devienne Frédérique Douzet Elodie Edwards-Grossi Olivier Richomme Julien Talpin
— Elodie Edwards-Grossi MCF en études anglophones et sociologie à l’IRISSO (UMR 7170-1427, CNRS, INRAE), Université Paris Dauphine Membre junior de l’Institut Universitaire de France, 2023-2028
Bureau B611 bis Tél (bureau) : +33 1 44 05 46 55
Elodie Edwards-Grossi, Ph.D. Associate Professor in American Studies and Sociology at Université Paris Dauphine Junior Fellow at Institut Universitaire de France, 2023-2028 Member of IRISSO (UMR 7170-1427, CNRS, INRAE)