Journée d’étude Genre et travail agricole – Appel à communications

Cher.e.s collègues,
Nous avons le plaisir de vous inviter à la Journée d’étude pluridisciplinaire « Le genre est dans le pré » qui se tiendra à Lyon les 24 et 25 avril 2025. Ces journées d’études visent à interroger, dans une approche pluridisciplinaire, les grandes dynamiques du travail agricole au prisme du genre en entendant cette approche dans toute sa dimension critique. Les propositions d’appel à communication sont ouvertes jusqu’au 30 novembre, et vous trouverez l’argumentaire et les axes ci dessous.
Appel à communication
Le genre est dans le pré. Les dynamiques genrées du travail agricole.
Les propositions de communication comprendront un titre, un résumé de 2000 caractères (et un court CV). Nous vous remercions de bien vouloir adresser vos propositions à : jegenredanslepre@proton.me avant le 30 novembre 2024 (réponses à partir du 10 janvier). Dans une perspective de renouvellement des questionnements en études rurales, cette journée d’études est à destination des jeunes chercheurs, à commencer par des doctorants ou jeunes docteurs en sciences humaines et sociales. Les travaux de master, ou les jeunes recherches proposées par des chercheurs plus avancés sont également les bienvenues. La journée d’études se déroulera à Lyon les 24 et 25 avril.
Comité d’organisation : Caroline Albinet, doctorante en géographie ; Caroline Bouchier, doctorante en histoire ; Candice Grelaud, doctorante en histoire ; Marie Tellier, doctorante en géographie
Comité scientifique : Perrine Agnoux, sociologue ; Fabrice Boudjaaba, historien ; Hélène Brives, sociologue ; Clémentine Comer, sociologue ; Hélène Guétat-Bernard, sociologue ; Dominique Jacques-Jouvenot, sociologue ; Manuela Martini, historienne ; Valéry Rasplus, sociologue, AgriGenre
ARGUMENTAIRE
Les études en sciences humaines et sociales portant sur les dimensions genrées du travail agricole ont souvent fait état d’une structure binaire et essentialisante de la répartition du travail entre hommes et femmes au sein des exploitations agricoles : aux hommes les travaux les plus physiques, aux femmes, les travaux de soin du bétail et les plus compatibles avec une soi-disant nature féminine considérée comme plus délicate. Pourtant, cette vision irénique selon laquelle chaque sexe serait à sa juste place ne permet pas de rendre compte de la réalité des expériences vécues par hommes et femmes dans le travail agricole. De plus, la naturalisation du travail féminin contribue à son invisibilisation. Force est de constater que le travail agricole, y compris et surtout lorsqu’il est effectué en famille, n’est pas exempt de conflits, de tensions et de rapports de domination. De plus, les frontières genrées du travail agricole ne sont ni stables ni naturelles, et peuvent être amenées à se brouiller à certaines étapes du cycle de vie des individus (notamment en cas de deuil ou de migration[1]) ou en raison d’évènements extérieurs, comme les conflits armés.
Le travail des femmes en agriculture, catégorisé comme une « profession de toujours » par Sylvie Schweitzer lorsqu’elle énumère les professions féminines dans son ouvrage _Les femmes ont toujours travaillé_ a paradoxalement donné lieu à un nombre relativement restreint d’études. Dans les années 1980, l’émergence des recherches sur les femmes laissent les agricultrices largement de côté, et ce malgré un intérêt pour la spécificité de leur travail, qui permet de « déconstruire et reconstruire les fils invisibles entre travail productif et travail réputé improductif[2] ». Quelques travaux, principalement dans le domaine de la sociologie font figure de précurseurs : Alice Barthez dans _Famille, travail et agriculture[3] _en 1982, mais aussi les recherches de Rose-Marie Lagrave[4] et de Christine Delphy[5] sur les liens entre agriculture et travail domestique. Elles ont pour point commun d’avancer pour la première fois une analyse matérialiste de l’exploitation des femmes dans le monde agricole et d’entrer en résonnance avec les travaux fondateurs sur les liens entre genre, travail et famille comme ceux de l’anthropologue Martine Segalen sur le couple en milieu rural[6] ou des historiennes Joan W. Scott et Louise A. Tilly sur le sujet[7].
Ce premier temps de la recherche a cependant laissé la place à un silence relatif des travaux sur la question de la répartition sexuée du travail agricole, qui devient assourdissant si on s’en tient aux travaux historiques[8]. L’introduction du questionnement par le genre[9] dans l’université française a nourri de nombreux travaux dans les décennies 1990 et 2000 sur l’histoire du travail des femmes, mais ceux-ci ont surtout tourné leur attention vers le travail industriel et le travail domestique[10]. C’est donc du côté de la sociologie et de l’anthropologie qu’il faut chercher des travaux qui renouvellent la question du genre dans le travail agricole. Les chercheurs de ces disciplines ont ainsi montré l’importance des agricultrices dans les transformations économiques et structurelles des exploitations : elles sont souvent à l’origine de la diversification[11] et des innovations agricoles[12], souvent considérées comme des travaux agricoles secondaires par le discours dominant[13]. Des recherches récentes ont également souligné leur rôle dans l’adaptation des exploitations agricoles face au changement climatique[14]. D’autres, adoptant une approche critique des structures de domination au sein des exploitations, ont également montré une certaine lassitude face à des tâches considérées ingrates[15] ou à la répartition inégale des patrimoines[16]Parallèlement à ces recherches sur le travail agricole en lui-même, les travaux sur les liens familiaux et sur les couples abordent également la thématique du rôle des femmes dans les exploitations agricoles et de la politisation de ces questions[17]. Des travaux plus récents de la géographie du genre et de la géographie queer ont également contribué à remettre en question l’approche binaire et hétéronormée traditionnelle des exploitations agricoles[18]. De même, des travaux de la sociologie du genre ont cherché à interroger les représentations et constructions de la masculinité dans le monde agricole et, plus largement, la rénovation des identités professionnelles associées au travail agricole[19].
La publication de carnet de recherche comme Agrigenre[20] depuis 2020, la présence du thème dans des productions télévisuelles[21] ou dans la pop-culture[22] ont permis de souligner l’actualité et la pertinence de la question du genre en agriculture. Pour autant, les travaux sur le travail agricole interrogeant en profondeur l’évidence de l’unité familiale et son assimilation à l’exploitation agricole, la binarité féminin/masculin et les construits sociaux participant à reproduire l’invisibilisation économique et sociale des femmes sont encore peu nombreux[23]. Ces journées d’études visent donc à interroger, dans une approche pluridisciplinaire, les grandes dynamiques du travail agricole au prisme du genre en entendant cette approche dans toute sa dimension critique, c’est-à-dire comme élément constitutif des rapports sociaux et qui à ce titre joue un rôle majeur dans la constitution des rapports de pouvoir associés à la différenciation des sexes. Il s’agira de remettre en question la naturalisation des catégories genrées dans le travail agricole et ce, à tous les âges de la vie pour au contraire, souligner les conflits, les tensions et les rapports de domination qui se jouent dans le quotidien des rapports sociaux et familiaux de genre sur les exploitations agricoles. Nous faisons l’hypothèse que la particularité du travail agricole renforce l’intérêt des questionnements croisant les dynamiques de genre et l’étude des hiérarchies intra-familiales ou professionnelles. Les communications s’interrogeant sur le travail au sein des exploitations familiales en fonction non seulement du genre, mais aussi de la place dans les familles, des âges de la vie et du statut social et professionnel sont particulièrement encouragées. Nous souhaitons également interroger l’impact des mutations du travail agricole depuis le XIXe siècle, entre mécanisation, exode rural, évolution des pratiques législatives et de production, sur les représentations genrées du travail agricole et la place des femmes au sein des exploitations et hors de celles-ci[24].
Pour se faire, quatre axes sont proposés pour les communications. Les propositions décentrées du cadre spatial franco-européen, les approches comparées et les propositions transversales, qui permettent de montrer comment ces différents thèmes s’imbriquent et interagissent, sont bien entendu les bienvenues.
AXES D’ÉTUDE
Genre et travail (re)productif
Les communications sont invitées à se pencher sur les formes multiples que peut prendre la répartition du travail dans les exploitations agricoles. Le recoupement de l’unité familiale et de l’unité d’exploitation qui demeure la norme dans la plupart des exploitations agricoles crée de fait des liens forts entre travail et famille. Cet aspect particulier du travail agricole produit des effets sur les relations de couple et sur les relations familiales plus larges, toutes pouvant faire l’objet de communication. Parent, époux·se, et agriculteur·ice sont ainsi trois rôles certes distincts mais qui se mêlent dans le quotidien des individus selon le moment de la journée. Les liens entre le travail agricole productif et le travail reproductif familial, qui incombe le plus souvent aux femmes, paraissent donc intéressants à explorer dans une perspective critique qui remette en question la naturalisation genrée du travail à la fois familial et agricole. Dans cette perspective, il nous semble pertinent de chercher à faire dialoguer les études du travail genré dans l’exploitation familiale avec autres formes du travail des femmes, notamment lorsqu’elles travaillent seule, en situation de cheffe d’exploitation ou au sein de collectif de travailleur·euse·s. Il s’agira ainsi que remettre en question la binarité et l’hétéronormativité des mondes agricoles.
LE GENRE DES PRODUITS DU TRAVAIL
On pourra également s’interroger sur la façon dont les produits issus du travail des femmes dans les exploitations agricoles sont ensuite récupérés, voire appropriés, par les hommes avec lesquels elles travaillent. Il s’agira également de mesurer la marge de manœuvre ou agentivité dont peuvent ou non disposer les agricultrices grâce à ces revenus issus de leur travail. Cet axe invite également à se pencher sur les différentes formes que peut prendre le travail agricole et les différents statuts qui y sont associés : exploitant·e, salarié·e, co-gérant·e ou encore associé·e au sein d’un GAEC n’ont pas les même droits, les mêmes devoirs et les mêmes formes de rétribution. Les enjeux hiérarchiques et de pouvoir liés à ces statuts sont indissociables de ceux lié au genre et à la classe sociale. On pourra également s’intéresser à la façon dont le travail des femmes peut fournir des revenus extérieurs à ceux de l’agriculture, au travers de la pluriactivité ou du travail hors exploitation par exemple, revenus parfois essentiels pour assurer la pérennité des exploitations.
Les questions d’accumulation du capital, de sa transmission, mais aussi des cessations d’activité mettent en lumière, souvent de façon très vive, les inégalités genrées dans les processus économiques. Nous invitons donc les communications à se pencher sur les pratiques et les vécus associés à ces moments de vie, et ce a fortiori lorsqu’ils mettent en jeu des dynamiques familiales et des rapports de pouvoir qui les dépassent largement.
LIEUX DE TRAVAIL : LES ESPACES DU GENRE
Pour interroger l’association classique entre féminin et intérieur et masculin et extérieur, les contributions seront invitées à étudier les formes spatiales que peuvent prendre les rapports de genre dans les exploitations agricoles. Le recoupement classique et déjà évoqué entre unité familiale et unité économique, lieu de vie et lieu de travail, qu’on observe dans la plupart des exploitations agricoles n’est pas que fonctionnel : il se traduit également dans l’espace. Les mutations récentes du travail agricole, notamment la mécanisation, ont renforcé une division technique et sexuée du travail agricole, transformant des espaces de co-présence et participant ainsi à la redéfinition des frontières entre intérieur et extérieur. Cet axe invite donc à interroger les représentations des espaces agricoles, qu’ils soient domestiques ou professionnels, ainsi que les différentes manières de s’approprier et de pratiquer ces espaces. Nous pourrons également interroger l’espace-vécu ou espace des pratiques quotidiennes des acteur·rice·s des exploitations agricoles. La réflexion spatiale, qui ne se limite pas à la discipline géographique, permet de rendre compte des pratiques genrées au sein d’un travail agricole qui ne s’effectue pas uniquement au sein des exploitations.
On pourra également s’intéresser dans cet axe aux mobilités engendrées par le travail agricole à différentes échelles. Les mobilités quotidiennes comme les migrations sont influencées par des dynamiques genrées et de rapports sociaux de classe, qu’il s’agira d’interroger, en particulier lorsqu’elles impliquent une séparation des membres de l’exploitation.
MÉTHODES ET ENJEUX DES ÉTUDES DE GENRE DANS LES EXPLOITATIONS AGRICOLES
Enfin, il serait intéressant de discuter des méthodes et des enjeux propres aux études sur le genre dans le monde agricole. Qu’il s’agisse de sources archivistiques ou issues de terrains (entretiens, observations, cartographie …), les narrations du travail agricole des femmes sont bien souvent dominées par une parole masculine dont il semble parfois difficile de s’affranchir, et qui prétend dire la totalité du monde alors qu’elle n’en dit que la moitié. Il s’agira donc de questionner les pratiques des chercheur·se·s vis à vis de cette omniprésence et domination du masculin dans les sources et récits, tout en cherchant aussi à interroger la construction de ce point de vue qui bien souvent est largement informé par des récits plus vastes sur la destinée professionnelle ou un roman national autour d’un « monde paysan » largement fantasmé.
[1] ROUCH Monique, BRISOU Catherine et MALTONE Carmela, _« Comprar un prà »: des paysans italiens disent l’émigration_, Talence, France, Maison des sciences de l’Homme d’Aquitaine, 1989, 348 p.
[2] LAGRAVE Rose-Marie, « Les agricultrices : les oubliées de la recherche et du féminisme », Lunes, n° 4, 1997, p. 21-27.
[3] BARTHEZ Alice, _Famille, travail et agriculture_, Paris, Economica, 1982.
[4] LAGRAVE Rose-Marie (dir.), _Celles de la terre : agricultrice, l’invention politique d’un métier_, Paris, Éditions de l’EHESS, 1987.
[5] DELPHY Christine, « Agriculture et travail domestique : la réponse de la bergère à Engels », _Nouvelles Questions Féministes_, 1983, no 5, p. 2‑17.
[6] SEGALEN Martine, _Mari et femme dans la société paysanne_, Paris, Flammarion, 1980.
[7] SCOTT Joan W. et TILLY Louise A., _Women, work and family_, New York, Holt, Rinehart and Winston, 1978.
[8] SAINCLIVIER Jacqueline, « Une histoire des agricultrices aux XIXe-XXe siècles est-elle possible en France ? Acquis et perspectives », _Ruralité française et britannique, XIIIe-XXe siècles : Approches comparées _(Nadine Vivier dir.), Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2005, p. 117-128.
[9] SCOTT Joan Wallach, « Genre : une catégorie utile d’analyse historique », _Les cahiers du GRIF_, n° 37-38, 1988, p. 125-153.
[10] FRADER Laura L., « Femmes, genre et mouvement ouvrier en France aux XIXe et XXe siècles : bilan et perspectives de recherche », _Clio_, n°3, 1996 ; SARTI Raffaella, BELLAVITIS Anna et MARTINI Manuela (dir.), _What is Work? __Gender at the Crossroads of Home, Family, and Business from the Early Modern Era to the Present_, New York, Berghann Books, 2018.
[11] MARSDEN Terry et SONNINO Roberta, « Agriculture ou nouvelle économie agraire ? Les réseaux alimentaires locaux dans le Sud-Ouest de l’Angleterre », _Territoires et enjeux du développement régional _(Amédée Mollard et _alii_ dir.), Éditions Quæ, 2006, p. 177-194.
[12] GUÉTAT-BERNARD Hélène, GRANIÉ Anne-Marie, TERRIEUX Agnès, « Initiatives féminines en agriculture et dynamiques des territoires ruraux », _Femmes et agricultures _(Gilles Ferréol dir.)_,_ Bruxelles, EME Éditions, 2011 ; PILGERAM Ryanne et AMOS Bryan, « Beyond ‘Inherit It or Marry It’: Exploring how Women Engaged in Sustainable Agriculture Access Farmland », _Rural Sociology_, vol. 80, n° 1, 2015 ; TIBERE Laurence, « Chapitre 4. Des hommes, un territoire : quels types d’innovateurs ? », _Innovation et patrimoine alimentaire en espace rural _(Jacinthe Bessière dir.), Éditions Quæ, 2012, p. 65-76.
[13] GIRAUD Christophe et REMY Jacques, « Division conjugale du travail et légitimité professionnelle. Le cas des activités de diversification agricole en France », _Travail, genre et sociétés_, vol. 30, n°2, 2013, p. 155-172 ; COMER, Clémentine, « Les composantes morale et politique du travail parental des agricultrices », _Travail, genre et sociétés_, vol. 45, no. 1, 2021, p. 57-76.
[14] SHORTALL Sally et BYRNE Anne, « Gender and Sustainability in Rural Ireland », _A Living Countryside ? The politics of Sustainable Development in Rural __Ireland _(McDonagh John, Varley Tony, dir.), Londres, Routledge, 2009.
[15] BYRNE Anne, DUVVURY Nata, MACKEN-WALSH Áine et WATSON Tanya, « Finding ‘Room to Manoeuvre’: Gender, agency and the family farm »,_ Feminisms and Ruralities _(Barbara Pini et _alii_ dir.), Lanham, Lexington Books, 2014 ; GUERILLOT, Alexandre. « Le métier d’agricultrice bio. Un nouveau rapport au travail ? », _Travail, genre et sociétés_, vol. 45, n°1, 2021, p. 39-55.
[16] BESSIERE Céline,_ De génération en génération : arrangements de famille dans les entreprises viticoles de Cognac,_ Paris, Raisons d’agir, 2010.
[17] BOUDJAABA Fabrice (dir.), _Le travail et la famille en milieu rural, XVIe-XXIe siècle_, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2019.
[18] PFAMMATTER Prisca et JONGERDEN Joost, « Beyond farming women: queering gender, work and family farms », _Agriculture and Human Values_, n°40, 2023, p. 1639-1651.
[19] ANNES, Alexis, et HANDFIELD Mario, « Jeunes agriculteurs hors cadre familial. Les masculinités pour éclairer les nouveaux rapports au métier »,_ Cahiers du Genre_, vol. 67, n°2, 2019, p. 141-163 ; BARTHEZ Alice, « Devenir agricultrice : à la frontière de la vie domestique et de la profession », _Économie rurale_, n° 289-290, 2005 ; COMER Clémentine. « Les composantes morale et politique du travail parental des agricultrices », _Travail, genre et sociétés_, vol. 45, n°1, 2021, p. 57-76.
[20] agrigenre.hypotheses.org/ [1]
[21] BERGEON Édouard, _Femmes de la terre_, Production Bien Media, Babel Doc, avec la participation de France Télévisions, 2023, 90′ ; LOPEZ Tesslye et MANDIN Isabelle, _Croquantes_, films Hector Nestor, 2022, 60′.
[22] BENEZIT Maud et les Paysannes en polaire, _Il est où le patron ? Chroniques de paysannes_, Editions Marabout, 2021 ; OSÉ Clément, CALAIS Noémie, _Plutôt Nourrir – L’appel d’une éleveuse_, Tana Editions, 2022.
[23] SCOTT Joan W., « Le genre : une catégorie d’analyse toujours utile ? »,_ Diogène_, vol. 1, n°225, 2009, p. 9.
[24] RASPLUS Valéry, GUETAT-BERNARD Hélène, ANNES Alexis, « Pratiques agricoles attentionnées et perceptions paysagères chez des paysans et des paysannes en agriculture biologique du Gers, France ». _Norois. Environnement, aménagement, société_, n°266, 2023, p. 113-127. — Grelaud Candice Doctorante en histoire contemporaine – Université Lumière Lyon 2 Laboratoire d’Etudes Rurales
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Links: —— [1] agrigenre.hypotheses.org/19406