AAC – Circulation des idées et des pratiques de l’urbanisme critique et alternatif en Europe occidentale (années 1950 – années 1980)

Chères etchers collègues, Nous avons le plaisir de partager avec vous l’appel à communications pour lajournée d’études Circulation des idées et des pratiquesde l’urbanisme critique et alternatif en Europe occidentale (années 1950 – années1980). La journée se tiendra le 5 décembre 2024 à l’Université Polytechniques Hauts-de-France, à Valenciennes). Lespropositions de communication, d’une longueur maximale de 3 500 signes (espacescompris), sont à envoyer au plus tard le 15 septembre prochain. Biencordialement, Baptiste Colin, Maryvonne Prévot, Céline Vaz.  
APPEL A COMMUNICATIONS
Circulation des idées et des pratiques de l’urbanisme critique etalternatif en Europe occidentale (années 1950 – années 1980)
 
Journée d’études, 5 décembre2024
Université PolytechniqueHauts-de-France (UPHF)
Valenciennes
 
 
Au cours duvingtième siècle, et en particulier après la Seconde Guerre mondiale, laphysionomie des villes d’Europe occidentale change profondément. Leur aspectarchitectural et leur tissu social sont transformés par l’accélération de l’urbanisationet les exigences d’adaptation à la modernité assurées par les politiques d’urbanisme.Dans les quartiers centraux, la rénovation urbaine entraîne la réhabilitationou la destruction d’immeubles vétustes et la restructuration du tracé viaire,augmentant le prix des loyers. La gentrification émerge progressivement commecatégorie d’analyse (Glass, 1964 ; Smith, 1979 ; 1996). Dans les programmes de logements nouvellement construits en périphérie,qui peuvent prendre la forme des grands ensembles dans certains pays(Dufaux, Fourcaut, 2004), les habitants pâtissent de la relégationspatiale, du manque de transport, d’équipements commerciaux et socio-culturels,parfois aussi de déficiences constructives. Dans les grandes agglomérations,les zones d’habitat informel, dont les bidonvilles, grossissent avec l’affluxde migrants, d’origine rurale ou étrangère, faute de logements en nombresuffisant ou accessibles. Ces évolutions s’expriment de façon diverse dans lespays européens, suivant leur niveau de développement, le rythme de l’urbanisationet le degré d’interventionnisme des États dans les domaines du logement et de l’urbanisme.Les populations peuvent envisager certaines politiques urbaines avecbienveillance, compte tenu des conditions dégradées de logement dominantesaprès-guerre, ou les accueillir avec un profond scepticisme (Coing, 1966).  Dans tous les cas, les choix en matière de construction, d’urbanisme etd’aménagement sont décidés en-dehors des habitants qui n’y sont pas associés.
         À partir du milieu des années 1960, lesconditions de vie et les politiques urbaines deviennent à l’évidence un objetde préoccupation publique et un enjeu politique. Elles sont un terrain d’étude privilégiépour les sciences sociales, comme en témoigne l’essor de la sociologie urbaine (Le Breton, 2012). Dansplusieurs pays d’Europe, des habitants, des professionnels de la ville, deschercheurs ou des militants politiques – ces figures pouvant se confondre – s’engagentsurtout dans la critique des modes de développement urbain en cours et s’investissentaussi sur le terrain pour s’y opposer et construire des alternatives. Au coursdes années 1970, « âge d’or des luttes » (Mathieu, 2009), le nombrede conflits urbains se multiplie ainsi en Europe. La critique de la viequotidienne et de la consommation (Lefebvre, 1961 ; Debord, 1967 ; Baudrillard, 1970), la remise en cause de l’urbanismetechnocratique et fonctionnaliste, triomphant après la Seconde Guerre mondiale,croisent en effet la contestation plus générale de l’ordre social, politique etéconomique qui traversent alors les pays occidentaux.
         L’organisation et la structuration d’unerésistance collective aux politiques urbaines et à leurs mécanismes d’exclusionpassent par la constitution de nombreux groupes d’action locaux dont ladiversité sociale s’exprime à travers diverses activités (information,animation, résistance,co-conception avec des architectes et des sociologues). Ces groupementspeuvent (re)naître pour répondre aux besoins précis à l’échelle d’un immeuble,de la rue ou d’un quartier comme les « associations d’habitants »dans l’Espagne franquiste (asociaciones de vecinos ) ou le Portugal de laRévolution des Œillets  (Comissões de Moradores), encouragés et appuyés par les forces d’oppositionpolitique. En France,l’expérience de l’Alma-Gare à Roubaix sert d’emblée de référence en province(Cossart & Talpin, 2015).  L’espacequotidien est en effet progressivement construit et investi comme un terraind’action par les groupes politiques. Au début des années 1970 etparticulièrement en région parisienne, le groupe Secours rouge, gravitant dansla mouvance maoïste et trotskiste, né initialement pour défendre les intérêtsdes ouvriers dans les usines, s’engage de façon croissante au côté d’habitantsconcernés par la rénovation urbaine, par le biais d’occupations de logementsnotamment (Cherki, 1973). En RFA, RoteHilfe, d’obédience plutôt communiste, et Schwarze Hilfe, plutôt anarchiste, présentent une évolutionsemblable, en agissant au moyen de comités d’action dans plusieurs villesouest-allemandes (Baer, Dellwo, 2012 ; Bambule, 2013).
         Au tournant des années 1960-1970, l’espaceest ainsi théorisé et réapproprié. Il devient un véritable « enjeu delutte » (Bourdieu, 1984) mobilisant un large répertoire d’actions (brochures,bulletins, happenings, occupations, grève ou autoréduction des loyers,contreplans), jusqu’à l’usage de la violence (saccages, attentats, …). Partout,ces luttes urbaines permettent la rencontre et la solidarité de différentescatégories de population et de mouvements militants – groupements d’habitants,praticiens de la ville, collectifs de professionnels, mouvements squatteurs,groupes armés, comités d’action locale, etc. (Vaz, 2017 ; Colin, 2018).Elles convergent autour de nouveaux principes d’organisation et d’administrationdes territoires et du politique, plus participatives et démocratiques, jusqu’àl’autogestion. Ces mouvements sociaux d’un nouveau type, en référence auxmobilisations plus classiques autour du travail et des droits politiques, maisqui entretiennent des liens étroits avec ces dernières, donnent à voir le« droit à la ville » et défendent la nécessité d’une « justicespatiale » (Lefebvre, 1968 ; Harvey, 1973 et 2008, Soja, 2009 ; Busquet, 2013).
         Les études et les monographies localestendent à insister, à raison, sur les dynamiques particulières et les logiquespropres à chaque contexte ou territoire, local et national (Backouche et al.,2018). Mais la simultanéité ou la proximité dans le temps de ces mouvementssociaux urbains (Touraine, 1978, Rucht, 1991 ; 1994, Pickvance,2001 ; 2003), les similitudes dans les stratégies, les objectifs et lesformes de protestation (Tilly, 1976 ; 2004) montrent l’intérêt de lesaborder non seulement dans une perspective internationale (Castells, 1973) maisaussi transnationale (Colin, 2014, Bantigny, Deluermoz, Gobille, 2023). Lacirculation des mêmes mots d’ordre à travers l’Europe, notamment depuis l’Italiequi constitue incontestablement un des référents des luttes urbaines de l’époque,l’illustre, que l’on pense à l’appel « Prenons la ville » du mouvement de lagauche extraparlementaire italienne Lottacontinua, ou au slogan « Nous voulons tout ». Titre d’un roman politique (Vogliamotutto) écrit en 1971 par Nanni Balestrini, membre fondateur de l’organisationPotere Operaio, c’est aussi le nom dela revue (Nousvoulons tout) du groupe français « Vive la Révolution » (1969-1971)et d’une revue ouest-allemande (Wir wollen alles, 1973-1975), étroitement liée au mouvement squatteurde Francfort. Le marxisme, les schémas analytiques et cognitifs néomarxistes,qui exercent alors une forte hégémonie sur la lecture de la réalité, et sur l’orientationde l’action sur le terrain, facilitent à l’évidence la diffusion des idées etdes pratiques à l’échelle internationale. En s’intéressant concrètement auxcirculations et aux transferts de discours critiques, de pratiques et desavoirs militants, cet appel vise à aller au-delà de l’influence des idéologies,pour identifier les échanges et les partages – des terrains de jeux et deseffets de contexte, et retracer les interrelations et les généalogies (Tilly,2006 ; 2008 ; Tilly/Tarrow, 2007) de l’urbanisme critique etalternatif.
Si la circulation des idées et des pratiques remettant encause l’urbanisme officiel apparaît évidente à partir de la fin des années 1960(Colin, 2016 et 2018 ; Baumeister et al., 2017 ; Vaz, 2023), ilsemble essentiel d’élargir l’étude en amont, non seulement aux années 1960, dontil est admis qu’elles ont servi d’incubateur au mouvement de 1968(Gilcher-Holtey, 1998 ; 2001 ; Dreyfus-Armand, 2000), mais aussi auxannées 1950, afin de saisir l’origine et les modalités de ces interconnexions. Dèsla fin des années 1950, la politisation du quotidien gagne en effet enimportance avec des groupes et des mouvements tels que l’Internationalesituationniste (Trespeuch-Berthelot, 2005), Provo aux Pays-Bas (Pas, 2005) oule Subversive Aktion en Allemagne, cristallisant un mouvement critique contreles structures (spatiales) de la société. Surtout, dans cette décennie, desmobilisations se font déjà jour, émanant, notamment en France, d’associationsou mouvements familiaux, souvent d’origine chrétienne, que ce soit en faveur dudroit au logement (Duriez & Chauvière, 1992) ou initiant ce qu’onappellera, dans les décennies suivantes, « un syndicalisme du cadre devie » (Prévot, 2012 ; 2014). Dans quelle mesure, ces événements etmouvements ont pu participer à une internationalisation de la question urbaine,avant que les organisations Potere Operaio et Lotta Continua n’influencent fortement, voire n’occupentidéologiquement le champ des luttes urbaines à un niveau international ? Enaval, en étendant la période d’étude aux années 1980, il s’agit de cernerpourquoi etcomment ces idées et pratiques urbaines contestataires ont décru, enenvisageant aussi, au côté des changements politiques et économiques nationauxet leur incidence sur les politiques urbaines, la reconfiguration et latransformation des réseaux militants transnationaux mobilisés sur les questionsurbaines. Le choix d’une séquence large d’un quart de siècle doit permettre d’analyserles évolutions différenciées et les « petits liens » (Laplantine,2003) entre divers groupes et idées.
         À l’évidence ces circulations s’inscriventdans un cadre international d’échanges plus larges et plus globaux, incluant l’Amériquelatine, l’Amérique du Nord, ou même le Japon. Mais le choix est fait ici de seconcentrer sur un cadre géographique d’observation plus limité. La journée d’étudeest conçue comme une première phase d’enquête sur ces circulations, destinée enquelque sorte à en faire la cartographie, à en évaluer l’ampleur et à enidentifier les modalités et les traces. L’étude de l’appropriation et de latransposition de modèles théoriques et d’action, leur effet sur lesmobilisations locales feront l’objet d’une prochaine rencontre.
         Trois axes de questionnements sontprivilégiés. Les propositions pourront s’inscrire dans l’un d’entre eux ou aucroisement de plusieurs d’entre eux. Pluridisciplinaire, la journée d’étude est ouverte à l’histoire maisaussi aux autres sciences humaines et sociales. 
Canaux, réseaux et opérations de mise encirculation
         Les contributions sont invitées àmettre en évidence les occasions et les lieux permettant la connaissance et ladiffusion d’idées et de pratiques militantes de l’urbanisme (colloques ourencontres internationales ; mobilités et migrationsinternationales ; revues ; etc.), et les univers qui lessupportent (politique, universitaire, intellectuel, administratif,professionnel, etc.). Il s’agit ainsi de s’interroger sur la pluralité dessphères d’échanges et de réseaux qui ont pu contribuer à la circulationinternationale des expériences d’urbanisme critique et alternatif (partispolitiques, organisations syndicales, réseaux confessionnels, professionnelsou scientifiques, filières migratoires, etc.) et leur éventuelle imbrication.Par là, est posée la question de l’existence ou non de réseaux ou cerclesinternationaux de l’urbanisme critique, ou s’il convient en définitive deconstater l’importance des initiatives individuelles ou de réseaux d’échangepréexistants. Un intérêt particulier pourra être porté aux figures médiatricesen veillant à reconstituer leurs trajectoires personnelles (formation,carrière, positions, réseaux, engagements) et décrire les opérations de marquage et de traduction –au sens littéral, culturel ou idéologique – auxquels elles contribuent dans levoyage des idées et des expériences (Bourdieu, 2003). Il conviendra aussi desouligner les conditions politiques, économiques et sociales, favorisant, oulimitant au contraire, la réception de telle expérience ou pensée alternative.
Luttes urbaines en circulation :idées, pratiques et objets
         La journée d’étude vise à préciserconcrètement ce qui est mis en circulation et en partage et comment. S’agit-ilde cadres de pensée ou d’analyses, de moyens d’action et de mobilisation(occupation, squatt, pratiques d’enquête), de propositions alternatives d’urbanismeou d’organisation politique ? Sous quelles formes sont-ils partagés ?De façon plus ou moins directe : par la diffusion d’articles de presse,des traductions, des interventions de penseurs ou d’acteurs de luttesconsidérés comme des références, des voyages in situ ? Quelle est la part des milieux de réception dans laconstruction et la sélection des modèles ou des sources d’inspiration ? Ilsera bienvenu de s’intéresser aux objets qui ont pu être le support de cesinfluences théoriques, opérationnelles et esthétiques, ou qui en présentent lestraces (photos, dessins, affiches, brochures, projets éditoriaux, revues,enregistrements sonores, etc.). Les contributions sont aussi invitées àréfléchir à la manière et aux difficultés de documenter et d’étudier ceséchanges et circulations internationales. Engageant des sphères et des acteursmilitants, qui se situent dans une logique d’opposition aux autorités voire, encontexte autoritaire, dans la clandestinité, les traces conservées de cesmobilisations sont souvent précaires et lacunaires, d’où la place occupée parles témoignages dans l’écriture de leur histoire. La journée d’étude doit ainsiêtre l’occasion de partager les expériences de chercheur.se.s dans lalocalisation et l’exploitation de sources permettant d’envisager les conditionsde possibilité d’une histoire transnationale de l’urbanisme critique etalternatif.
Espaces et temporalités des circulations :jeux d’échelles, frontières et postérité
         Les communications pourront mettre enévidence les différentes échelles de circulation des expériences militantes s’opposantaux politiques urbaines, à l’échelle d’un quartier, d’une ville, d’une région, d’un pays et au-delàdes frontières. Elles pourront aussi retracer la trajectoire de diffusion decertaines pratiques ou idées dans le temps et dans l’espace. Il s’agira ausside déterminer l’extension et le sens de ces circulations. En effet, elles nesont ni simultanées ni symétriques dans l’espace européen et elles évoluentdans le temps. Ainsi, la pensée urbaine de Lefebvre a un fort écho en Espagneparmi les jeunes urbanistes engagés dès la fin des années 1960 – ce qui n’estpas le cas au Portugal – mais son influence décline au cours des années 1970 auprofit de celle de Manuel Castells (Vaz, 2012). De même, ces circulationsapparaissent déséquilibrées. Le statut des espaces mis en relation n’apparaîtpas équivalent. L’Italie semble jouer un rôle de modèle et d’inspiration, tandisque d’autres pays apparaissent davantage tenir lieu de pôles de réception et delaboratoires. Enfin, les propositions centrées sur des exemples témoignant de l’influencedes idées et pratiques des luttes urbaines des « années 68 » sur l’activismeurbain ultérieur, jusqu’à aujourd’hui (Hou, 2010, Douay, Prévot, 2012) via l’appropriationde slogans, d’outils ou de répertoires d’action, construction d’un imaginaire)sont bienvenues. L’attention portée aux modalités de transmission et de partagede ces luttes sera particulièrement appréciée (jonction entre génération d’alorset génération d’aujourd’hui dans les nouvelles luttes ; valorisation d’unemémoire militante, etc.).
 
Indicationsbibliographiques :
 
Backouche,Isabelle et al. (dir.), La ville est à nous ! Aménagement urbainet mobilisations sociales depuis le Moyen-Âge, Paris, Éditions de laSorbonne, 2018.
Baer, Willi, Dellwo, Karl-Heinz (dir.), Häuserkampf I. Wir wollen alles – Der Beginn einer Bewegung, Hamburg, 2012.
BAMBULE(dir.), Das Prinzip Solidarität. Zur Geschichte derRoten Hilfe in der BRD, vol. I et II, Hamburg, Laika-Verlag,2013.
Bantigny,Ludvine, Deluermoz, Quentin, Gobille, Boris et al., Une histoireglobale des révolutions, Paris, LaDécouverte, 2023.
Baumeister, Martin, Bonomo, Bruno, Schott Dieter (dir), CitiesContested. Urban Politics, Heritage and Social Movements in Italy and WestGermany in the 1970s, Frankfurt a.M./New York, Campus, 2017.
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Coing, Henri,Rénovation urbaine et changement social. L’îlot n°4 (Paris 13e),Paris, Les Éditions Ouvrières, 1966.
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Colin,Baptiste, Berlin-Ouest et Paris à travers les squattages, de 1945 à 1985. Unmode d’action au carrefour de motivations, de buts et de stratégiesconflictuelles, Thèse de doctorat, Université Paris Diderot – Paris 7Sorbonne Paris Cité/Universität Bielefeld, 2016.
Colin,Baptiste, « Comment l’urbanisme et 1968 ont aménagé des squatts à Paris etBerlin-Ouest », Lendemains. Étudescomparées sur la France / Vergleichende Frankreichforschung, n°169 : « Adieu à Mai 68 ? », p. 38-49.
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Debord, Guy, Lasociété du spectacle, Paris, Gallimard, 1967.
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Douay,Nicolas, Maryvonne Prévot, dossier « L’activismeurbain : engagement et militantisme », L’information géographique,vol. 76, 2012/1.
Duriez, Brunoet Chauvière, Michel, La bataille des squatters et l’invention du droit aulogement 1945-1955, Villeneuve d’Ascq, Les Cahiers du GRMF, n°7, 1992.
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Lefebvre,Henri, Le droit à la ville, Paris, Éditions Anthropos, 1968.
Le Breton,Éric, Pour une critique de la ville. La sociologie urbaine française. 1950-1980, Rennes,PUR, 2012.
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Vaz, Céline, « The networks of left-wing town planning in Mediterranean Europe(1960s-early 1980s) », Di Donato, Michele, Fulla, Mathieu., LeftistInternationalisms: A Transnational Political History, London, Bloomsbury,2023, p. 205-217.
 
Modalitéde soumission :
Les propositions de communication comprendront un titre,un résumé de 3500 signes maximum (espaces compris), ainsi qu’une courte présentationdu ou des auteur.trice.s.
Les communications sont acceptées en français et enanglais.
Elles sont à envoyer avantle 15 septembre 2024 aux trois adresses suivantes :  
baptiste.colin1@univ-lyon2.fr
maryvonne.prevot@univ-lille.fr
celine.vaz@uphf.fr
 
Comitéscientifique et d’organisation :
BaptisteColin, Enseignant-chercheur (Institut d’urbanisme de Lyon/Université Lyon 2).
Maryvonne Prévot,Professeure en aménagement et urbanisme à l’école Polytech-Lille/LaboratoireTVES.
Céline Vaz,Maîtresse de conférences en histoire contemporaine, Université PolytechniqueHauts-de-France (Valenciennes), CRISS/LARSH.
 
Calendrieret lieu de la journée d’étude :
15septembre 2024 – Date limited’envoi des propositions.
Finseptembre 2024 – Notification des avis.
5décembre 2024 – Journée d’étudeà l’Université Polytechnique Hauts-de-France (UPHF), Valenciennes,Institut Sociétés et humanités.  
—————————————— Maîtresse de conférences en histoire contemporaine
Coresponsable du master Histoire, Médias et Médiations (H2M)
Centre de Recherche Interdisciplinaire en Sciences des Sociétés (CRISS) Université Polytechnique Hauts-de-France (UPHF) Les Tertiales, Bureau 403 Rue des Cents Têtes 59300 Valenciennes