Parution La Shoah en mots et en images. De Perec à la littérature de jeunesse, Eléonore Hamaide
Chères et chers collègues,
Je me permets de signaler la parution de l’ouvrage d’Eléonore Hamaide, dans une perspective littéraire certes, mais susceptible d’intéresser nombre d’entre nous.
Eléonore Hamaide, /La Shoah en mots et en images. De Perec à la littérature de jeunesse/, Presses Universitaires de Rouen et du Havre
Vous trouverez le sommaire ici : www.lcdpu.fr/books/F04ACAC5-CFF1-4396-8CE1-2C5384254643
Peut-on parler du génocide aux enfants ? Existe-t-il des albums représentant des chambres à gaz ? Pourquoi y-a-t-il beaucoup d’« enfants cachés »dans les publications françaises sur la Shoah ? Quelle est la place de la violence dans les romans ?
L’écriture de la Shoah à destination des enfants évolue selon l’avancée des connaissances historiques et selon les enjeux politiques et sociaux de la réception de la Seconde Guerre mondiale au sein de la société française. Sa présence dans les programmes scolaires, une volonté du monde éditorial, les changements de conception de l’enfance et de la figure du jeune lecteur influent fortement sur les livres proposés entre 1944 et 2021. Telles sont les hypothèses de ce livre qui examine plus de deux cents albums et romans sur près de soixante-dix ans.
Reprenant d’abord des motifs propres à la littérature génocidaire pour adultes, qui irriguent en particulier l’œuvre de Perec, les auteurs de littérature de jeunesse s’émancipent de ces modèles en centrant leur propos sur une démarche identitaire propre à toucher leur public. Le questionnement sur la représentation possible de la Shoah est significatif dans les choix plastiques des illustrateurs d’album autant que dans l’écriture romanesque touchée par l’hybridité. La dimension littéraire marque encore cette production, pourtant parfois prise dans une forme de surenchère éditoriale, qui redistribue les enjeux littéraires, mémoriels, institutionnels, sociaux et culturels de cette écriture du génocide qui s’est renouvelée dans ses genres, ses personnages et son public.
—
Stéphane Lembré Professeur d’histoire contemporaine Université de Lille, INSPE Lille Hauts-de-France – IRHiS Responsable de la mention Pratiques et ingénierie de la formation du master MEEF / Chargé de mission Cordée de la réussite Co-rédacteur en chef de la revue Histoire de l’éducation, directeur de la collection Histoire de l’éducation aux Presses universitaires du Septentrion
pro.univ-lille.fr/stephane-lembre
Je me permets de signaler la parution de l’ouvrage d’Eléonore Hamaide, dans une perspective littéraire certes, mais susceptible d’intéresser nombre d’entre nous.
Eléonore Hamaide, /La Shoah en mots et en images. De Perec à la littérature de jeunesse/, Presses Universitaires de Rouen et du Havre
Vous trouverez le sommaire ici : www.lcdpu.fr/books/F04ACAC5-CFF1-4396-8CE1-2C5384254643
Peut-on parler du génocide aux enfants ? Existe-t-il des albums représentant des chambres à gaz ? Pourquoi y-a-t-il beaucoup d’« enfants cachés »dans les publications françaises sur la Shoah ? Quelle est la place de la violence dans les romans ?
L’écriture de la Shoah à destination des enfants évolue selon l’avancée des connaissances historiques et selon les enjeux politiques et sociaux de la réception de la Seconde Guerre mondiale au sein de la société française. Sa présence dans les programmes scolaires, une volonté du monde éditorial, les changements de conception de l’enfance et de la figure du jeune lecteur influent fortement sur les livres proposés entre 1944 et 2021. Telles sont les hypothèses de ce livre qui examine plus de deux cents albums et romans sur près de soixante-dix ans.
Reprenant d’abord des motifs propres à la littérature génocidaire pour adultes, qui irriguent en particulier l’œuvre de Perec, les auteurs de littérature de jeunesse s’émancipent de ces modèles en centrant leur propos sur une démarche identitaire propre à toucher leur public. Le questionnement sur la représentation possible de la Shoah est significatif dans les choix plastiques des illustrateurs d’album autant que dans l’écriture romanesque touchée par l’hybridité. La dimension littéraire marque encore cette production, pourtant parfois prise dans une forme de surenchère éditoriale, qui redistribue les enjeux littéraires, mémoriels, institutionnels, sociaux et culturels de cette écriture du génocide qui s’est renouvelée dans ses genres, ses personnages et son public.
—
Stéphane Lembré Professeur d’histoire contemporaine Université de Lille, INSPE Lille Hauts-de-France – IRHiS Responsable de la mention Pratiques et ingénierie de la formation du master MEEF / Chargé de mission Cordée de la réussite Co-rédacteur en chef de la revue Histoire de l’éducation, directeur de la collection Histoire de l’éducation aux Presses universitaires du Septentrion
pro.univ-lille.fr/stephane-lembre