Parution du livre « Le soin des pauvres. Vocations féminines dans le Paris du XIXe siècle »
Chères et chers collègues,
J’ai le plaisir de vous annoncer la parution de mon ouvrage intitulé *Le soin des pauvres. Vocations féminines dans le Paris du XIXe siècle, *aux Presses Universitaires de Rennes. Vous trouverez une présentation ci-dessous, ainsi que l’introduction et la table des matières sur le site de l’éditeur : pur-editions.fr/product/9438/le-soin-des-pauvres
Soigner les pauvres, telle est la vocation de milliers de jeunes femmes qui, tout au long du XIXe siècle, prennent le voile en France et concrétisent ainsi un désir de vie religieuse et de service. Cet engagement ouvre aux femmes des voies pour s’affirmer hors de la famille, dans l’espace public et le monde du travail. Infirmières ou pharmaciennes, responsables de services d’hôpitaux et d’hospices, ou gardes malades à domicile, ce sont les « bonnes » sœurs du XIXe siècle. Figures de la charité, elles sont aussi les chevilles ouvrières du système public de santé dont elles accompagnent la médicalisation. Dans une société confrontée à une nouvelle pauvreté massive et alors que l’Église catholique s’inquiète de la déchristianisation populaire, les sœurs soignantes répondent aux attentes sociales et sanitaires, religieuses et morales de leur temps. La laïcisation républicaine signe-t-elle leur disparition ? Rien n’est moins sûr à en regarder leur présence dans Paris au début du XXe siècle. S’appuyant sur de nombreuses archives des couvents et des institutions hospitalières, cette enquête questionne la vocation des sœurs soignantes dans leur quotidien auprès des pauvres de la capitale. Elle propose une histoire du *care* qui éclaire les enjeux profanes et spirituels de la relation de soin.
Bien cordialement,
Anne Jusseaume MCF Histoire contemporaine, Université d’Artois CREHS UR 4027
J’ai le plaisir de vous annoncer la parution de mon ouvrage intitulé *Le soin des pauvres. Vocations féminines dans le Paris du XIXe siècle, *aux Presses Universitaires de Rennes. Vous trouverez une présentation ci-dessous, ainsi que l’introduction et la table des matières sur le site de l’éditeur : pur-editions.fr/product/9438/le-soin-des-pauvres
Soigner les pauvres, telle est la vocation de milliers de jeunes femmes qui, tout au long du XIXe siècle, prennent le voile en France et concrétisent ainsi un désir de vie religieuse et de service. Cet engagement ouvre aux femmes des voies pour s’affirmer hors de la famille, dans l’espace public et le monde du travail. Infirmières ou pharmaciennes, responsables de services d’hôpitaux et d’hospices, ou gardes malades à domicile, ce sont les « bonnes » sœurs du XIXe siècle. Figures de la charité, elles sont aussi les chevilles ouvrières du système public de santé dont elles accompagnent la médicalisation. Dans une société confrontée à une nouvelle pauvreté massive et alors que l’Église catholique s’inquiète de la déchristianisation populaire, les sœurs soignantes répondent aux attentes sociales et sanitaires, religieuses et morales de leur temps. La laïcisation républicaine signe-t-elle leur disparition ? Rien n’est moins sûr à en regarder leur présence dans Paris au début du XXe siècle. S’appuyant sur de nombreuses archives des couvents et des institutions hospitalières, cette enquête questionne la vocation des sœurs soignantes dans leur quotidien auprès des pauvres de la capitale. Elle propose une histoire du *care* qui éclaire les enjeux profanes et spirituels de la relation de soin.
Bien cordialement,
Anne Jusseaume MCF Histoire contemporaine, Université d’Artois CREHS UR 4027