Appel à communication « Autour du Monde », 14-15 juin 2024, Pise
Chères et chers collègues,
J’ai le plaisir de vous transmettre cet appel à communication pour un colloque qui se déroulera les 14 et 15 juin 2024 à l’Università di Pisa et portera sur le thème : Autour du monde. Le long XIXe siècle, une période interconnectée.
Pour le descriptif, voir l’appel complet ci-dessous.
Les propositions peuvent être envoyées jusqu’au 20 février 2024. Elles sont à soumettre avec un bref résumé (300 mots max.) et une biobliographie (100 mots max.) en français, en anglais, en espagnol ou en italien à l’adresse suivante : crrpisa@gmail.com<mailto:crrpisa@gmail.com>
Après une phase de sélection, les réponses seront communiquées le 20 mars 2024.
En vous remerciant pour l’attention que vous porterez à l’évènement,
Julien Contes, Université Côte d’Azur Università di Pisa
Appel à communication
Le XIXe siècle, souvent dépeint et interprété comme un temps dominé par l’essor de la nation et des mouvements nationaux-patriotiques, s’est révélé être également une époque marquée par des perspectives internationalistes et des idéaux humanitaires, solidaires et universalistes. Au-delà de la simple formation des identités nationales, cette période a connu une intensification remarquable de l’intégration et de l’interdépendance entre différentes régions du globe, tant sur le plan politique et économique que dans les domaines scientifiques, techniques, culturels et diplomatiques. Cette évolution a pu s’appuyer sur des vecteurs comme l’impérialisme, l’industrialisation et l’avènement du libre-échange. Au cours des dernières décennies, diverses approches historiographiques ont souligné l’importance de l’« ère des révolutions » et de la seconde moitié du XIXe siècle comme périodes charnières dans le récit global de ce qui est désormais reconnu comme le processus de « mondialisation ». L’intensification des interactions entre différentes régions du monde a engendré des transformations significatives qui, en retour, ont facilité les connexions entre ces zones, grâce aux progrès dans la communication et les infrastructures, ainsi que par l’extension des réseaux médiatiques. Ces développements ont non seulement permis l’établissement de contacts politiques, mais ont également renforcé leur capacité à transcender les frontières des États-nations en formation. Par conséquent, cette dynamique a joué un rôle crucial dans un processus d’interconnexion mondiale. Dans ce contexte, les dynamiques politiques ont également participé du processus de mondialisation. Des questions spécifiques ont permis la mise en œuvre d’une remarquable capacité à transcender les frontières géographiques, notamment à travers des campagnes de mobilisation qui ont habilement utilisé les langages politiques émergents du XIXe siècle. Celles-ci visaient à favoriser ou entraver de nouvelles compréhensions des relations entre les gouvernés et les gouvernants, entre les citoyens (ou sujets) et les institutions étatiques. De nombreux supports médiatiques ont joué un rôle crucial dans les mobilisations, engageant de larges secteurs de l’opinion publique et soulignant la nature poreuse des identités nationales, ainsi que la capacité à forger de nouvelles identités transnationales qui, bien que parfois précaires, se sont ancrées dans des langues partagées, des répertoires symboliques et des cadres communs de référence. Parmi les exemples les plus marquants figurent les mouvements de solidarité envers les populations opprimées, les campagnes en faveur des droits des prisonniers et des persécutés, le mouvement abolitionniste contre l’esclavage, et les campagnes d’émancipation des femmes et en faveur de l’extension du suffrage. À l’opposé de ces évolutions, des mouvements réactionnaires ont émergé, cherchant à préserver l’esclavage, à affirmer ou réaffirmer des idéologies racistes, et à soutenir des mouvements politiques et d’opinion contre le féminisme ou en faveur des prérogatives des religions traditionnelles. S’appuyant sur ces prémisses, le Comitato del Risorgimento e dell’età delle rivoluzioni de Pise, en collaboration avec la Domus mazziniana, le Dipartimento di Scienze politiche e sociali, et le Dipartimento di Civiltà e Forme del Sapere de l’Università di Pisa, a le plaisir de vous informer de cet appel à contribution qui reprend les thèmes susmentionnés. L’objectif est d’explorer les formes et supports des mobilisations transnationales qui ont caractérisé les pratiques politiques entre la guerre de Sept Ans et la Première Guerre mondiale, en mettant particulièrement l’accent sur les langues, les pratiques, les circuits de communication et les réseaux associatifs. Nous privilégions spécifiquement les propositions qui explorent : – Les pratiques associées à la mobilisation transnationale – L’analyse des discours accompagnant et légitimant les campagnes de mobilisation transnationale – L’examen des dynamiques de communication et des stratégies de diffusion utilisées pour renforcer les campagnes transnationales – Les analyses sur l’utilisation d’images, de symboles et de langages visuels en général, visant à sensibiliser l’opinion publique et la société d’un point de vue transnational – L’étude de protagonistes clés des mobilisations transnationales, y compris à travers l’émergence de leaders et de figures charismatiques.
Les intervenants sélectionnés recevront une aide pour les frais de déplacement (avec une préférence pour ceux n’occupant pas de position établie) et l’hébergement, pour une ou deux nuits, sera pris en charge par le comité d’organisation.
Comité d’organisation scientifique : Pietro Finelli (Domus Mazziniana), Marco Manfredi (Università di Pisa), Emanuela Minuto (Università di Pisa), Giuseppe Perelli (Scuola Normale Superiore), Ginevra Villani (Università di Pisa).
Comité scientifique : Margherita Acciaro (Università di Pisa – Université de Paris Est-Créteil), Cristina Cassina (Università di Pisa), Julien Contes (Université Côte d’Azur-Università di Pisa), Gian Luca Fruci (Università di Pisa), Giovanni Mennillo (Università di Pisa), Chiara Santarnecchi (Università di Pisa), Chiara Tognarelli (Università di Pisa), Giacomo Zanasi (Università di Salerno), Angelica Zazzeri (Università di Salerno).
J’ai le plaisir de vous transmettre cet appel à communication pour un colloque qui se déroulera les 14 et 15 juin 2024 à l’Università di Pisa et portera sur le thème : Autour du monde. Le long XIXe siècle, une période interconnectée.
Pour le descriptif, voir l’appel complet ci-dessous.
Les propositions peuvent être envoyées jusqu’au 20 février 2024. Elles sont à soumettre avec un bref résumé (300 mots max.) et une biobliographie (100 mots max.) en français, en anglais, en espagnol ou en italien à l’adresse suivante : crrpisa@gmail.com<mailto:crrpisa@gmail.com>
Après une phase de sélection, les réponses seront communiquées le 20 mars 2024.
En vous remerciant pour l’attention que vous porterez à l’évènement,
Julien Contes, Université Côte d’Azur Università di Pisa
Appel à communication
Le XIXe siècle, souvent dépeint et interprété comme un temps dominé par l’essor de la nation et des mouvements nationaux-patriotiques, s’est révélé être également une époque marquée par des perspectives internationalistes et des idéaux humanitaires, solidaires et universalistes. Au-delà de la simple formation des identités nationales, cette période a connu une intensification remarquable de l’intégration et de l’interdépendance entre différentes régions du globe, tant sur le plan politique et économique que dans les domaines scientifiques, techniques, culturels et diplomatiques. Cette évolution a pu s’appuyer sur des vecteurs comme l’impérialisme, l’industrialisation et l’avènement du libre-échange. Au cours des dernières décennies, diverses approches historiographiques ont souligné l’importance de l’« ère des révolutions » et de la seconde moitié du XIXe siècle comme périodes charnières dans le récit global de ce qui est désormais reconnu comme le processus de « mondialisation ». L’intensification des interactions entre différentes régions du monde a engendré des transformations significatives qui, en retour, ont facilité les connexions entre ces zones, grâce aux progrès dans la communication et les infrastructures, ainsi que par l’extension des réseaux médiatiques. Ces développements ont non seulement permis l’établissement de contacts politiques, mais ont également renforcé leur capacité à transcender les frontières des États-nations en formation. Par conséquent, cette dynamique a joué un rôle crucial dans un processus d’interconnexion mondiale. Dans ce contexte, les dynamiques politiques ont également participé du processus de mondialisation. Des questions spécifiques ont permis la mise en œuvre d’une remarquable capacité à transcender les frontières géographiques, notamment à travers des campagnes de mobilisation qui ont habilement utilisé les langages politiques émergents du XIXe siècle. Celles-ci visaient à favoriser ou entraver de nouvelles compréhensions des relations entre les gouvernés et les gouvernants, entre les citoyens (ou sujets) et les institutions étatiques. De nombreux supports médiatiques ont joué un rôle crucial dans les mobilisations, engageant de larges secteurs de l’opinion publique et soulignant la nature poreuse des identités nationales, ainsi que la capacité à forger de nouvelles identités transnationales qui, bien que parfois précaires, se sont ancrées dans des langues partagées, des répertoires symboliques et des cadres communs de référence. Parmi les exemples les plus marquants figurent les mouvements de solidarité envers les populations opprimées, les campagnes en faveur des droits des prisonniers et des persécutés, le mouvement abolitionniste contre l’esclavage, et les campagnes d’émancipation des femmes et en faveur de l’extension du suffrage. À l’opposé de ces évolutions, des mouvements réactionnaires ont émergé, cherchant à préserver l’esclavage, à affirmer ou réaffirmer des idéologies racistes, et à soutenir des mouvements politiques et d’opinion contre le féminisme ou en faveur des prérogatives des religions traditionnelles. S’appuyant sur ces prémisses, le Comitato del Risorgimento e dell’età delle rivoluzioni de Pise, en collaboration avec la Domus mazziniana, le Dipartimento di Scienze politiche e sociali, et le Dipartimento di Civiltà e Forme del Sapere de l’Università di Pisa, a le plaisir de vous informer de cet appel à contribution qui reprend les thèmes susmentionnés. L’objectif est d’explorer les formes et supports des mobilisations transnationales qui ont caractérisé les pratiques politiques entre la guerre de Sept Ans et la Première Guerre mondiale, en mettant particulièrement l’accent sur les langues, les pratiques, les circuits de communication et les réseaux associatifs. Nous privilégions spécifiquement les propositions qui explorent : – Les pratiques associées à la mobilisation transnationale – L’analyse des discours accompagnant et légitimant les campagnes de mobilisation transnationale – L’examen des dynamiques de communication et des stratégies de diffusion utilisées pour renforcer les campagnes transnationales – Les analyses sur l’utilisation d’images, de symboles et de langages visuels en général, visant à sensibiliser l’opinion publique et la société d’un point de vue transnational – L’étude de protagonistes clés des mobilisations transnationales, y compris à travers l’émergence de leaders et de figures charismatiques.
Les intervenants sélectionnés recevront une aide pour les frais de déplacement (avec une préférence pour ceux n’occupant pas de position établie) et l’hébergement, pour une ou deux nuits, sera pris en charge par le comité d’organisation.
Comité d’organisation scientifique : Pietro Finelli (Domus Mazziniana), Marco Manfredi (Università di Pisa), Emanuela Minuto (Università di Pisa), Giuseppe Perelli (Scuola Normale Superiore), Ginevra Villani (Università di Pisa).
Comité scientifique : Margherita Acciaro (Università di Pisa – Université de Paris Est-Créteil), Cristina Cassina (Università di Pisa), Julien Contes (Université Côte d’Azur-Università di Pisa), Gian Luca Fruci (Università di Pisa), Giovanni Mennillo (Università di Pisa), Chiara Santarnecchi (Università di Pisa), Chiara Tognarelli (Università di Pisa), Giacomo Zanasi (Università di Salerno), Angelica Zazzeri (Università di Salerno).