Les sites funéraires de 1914-1918 classés au Patrimoine mondial de l’UNESCO
Chères et chers collègues,
Le Comité du Patrimoine mondial de l’UNESCO a inscrit mercredi la proposition franco-belge des sites funéraires et mémoriels de 1914-1918.
La justification scientifique de ce classement est accessible en ligne [1] dans le livre publié en 2019 par le comité scientifique : _Un siècle de sites funéraires de la Grande Guerre _où l’on a notamment mis en valeur la nécessité de classer ces nécropoles comme des sites de réflexion sur la guerre et la paix, favorisant la rencontre des peuples en vue de la réconciliation.
Jusque là, la politique de l’UNESCO était claire : aucun « site de mémoire négative » ne devait plus être classé après Auschwitz et Hiroshima qui devaient rester, dès lors, les seuls symboles des horreurs commises par les hommes contre les hommes. Aussi sommes nous très satisfaits de ce classement qui a mobilisé un grand nombre d’acteurs et qui marque la reconnaissance des sites de mémoire de la Première Guerre mondiale, en même temps que l’inscription de quatre sites mémoriaux du génocide des Tutsi du Rwanda et de l’École de la marine de Buenos Aires, lieu de tortures pendant la dictature argentine.
Bien cordialement,
Annette BECKER, professeure émérite à l’Université Paris-Nanterre, HAR (Histoire des arts et des représentations), LABEX Les passés dans le présent
et Stéphane TISON, maître de conférences, Le Mans Université, TEMOS (Temps, Mondes, Sociétés) – UMR CNRS 9016
—
Links: —— [1] books.openedition.org/pupo/22532
Le Comité du Patrimoine mondial de l’UNESCO a inscrit mercredi la proposition franco-belge des sites funéraires et mémoriels de 1914-1918.
La justification scientifique de ce classement est accessible en ligne [1] dans le livre publié en 2019 par le comité scientifique : _Un siècle de sites funéraires de la Grande Guerre _où l’on a notamment mis en valeur la nécessité de classer ces nécropoles comme des sites de réflexion sur la guerre et la paix, favorisant la rencontre des peuples en vue de la réconciliation.
Jusque là, la politique de l’UNESCO était claire : aucun « site de mémoire négative » ne devait plus être classé après Auschwitz et Hiroshima qui devaient rester, dès lors, les seuls symboles des horreurs commises par les hommes contre les hommes. Aussi sommes nous très satisfaits de ce classement qui a mobilisé un grand nombre d’acteurs et qui marque la reconnaissance des sites de mémoire de la Première Guerre mondiale, en même temps que l’inscription de quatre sites mémoriaux du génocide des Tutsi du Rwanda et de l’École de la marine de Buenos Aires, lieu de tortures pendant la dictature argentine.
Bien cordialement,
Annette BECKER, professeure émérite à l’Université Paris-Nanterre, HAR (Histoire des arts et des représentations), LABEX Les passés dans le présent
et Stéphane TISON, maître de conférences, Le Mans Université, TEMOS (Temps, Mondes, Sociétés) – UMR CNRS 9016
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Links: —— [1] books.openedition.org/pupo/22532