Disparition de Jean-Marie Bouron
C’est avec beaucoup de tristesse que nous apprenons la mort de notre collègue Jean-Marie Bouron, d’une rupture d’anévrisme, à l’âge de 32 ans. Jean-Marie fut le premier lauréat du prix de l’AHCESR, en 2016, pour un article brillant consacré aux Sœurs Blanches, prix qu’il avait reçu lors de l’Assemblée générale du 17 janvier 2017. Nous avions tous pu apprécier sa grande intelligence alliée à une modestie qui lui était naturelle. Sa disparition est une perte irréparable pour notre profession et pour les études africanistes qu’il cultivait avec un immense talent. L’Association fait part de sa très vive émotion à sa compagne et à sa fille, au reste de sa famille et à ses amis. Elle leur présente ses sincères condoléances et l’assure de son soutien dans cette épreuve.
Jean-Marie Bouron était docteur en histoire contemporaine et enseignait au lycée de Châteaubriant. En 2013, il avait soutenu une thèse remarquée à l’Université de Nantes, sous la direction de Bernard Salvaing, en co-tutelle avec l’Université de Ouagadougou, sous la direction de Magloire Somé, intitulée Evangélisation parallèle et configurations croisées. Histoire comparative de la christianisation du Centre-Ghana et du Nord-Volta, (1945-1960). Il avait passé trois ans au Burkina Faso et au Ghana pour mener à bien ses recherches.
Le bureau de l’AHCESR