Rencontre du 14 mars avec le président du jury de l’agrégation d’histoire

Les présidents des quatre associations de professeurs d’histoire de l’enseignement supérieur ont rencontré le 14 mars dernier le président du jury de l’agrégation d’histoire, M. Yves Poncelet. Vous trouverez ci-dessous le compte rendu de cette rencontre, qui a été l’occasion de faire le point sur le concours de l’agrégation.

Présents : Yves Poncelet, accompagné de Isabelle Brian et Christophe Badel, vice-présidents de l’agrégation externe d’’histoire, Catherine Grandjean, présidente de la SoPHAU, Véronique Gazeau, présidente de la SHMESP, Lucien Bély, président de l’AHMUF, Jean-Claude Caron, président de l’AHCESR.

Demandée par les présidents des quatre associations, pour faire le point sur le concours et en raison de l’élection récente de Catherine Grandjean à la présidence de la SoPHAU, désireuse de rencontrer le président de l’agrégation externe d’histoire, la rencontre a été l’occasion d’échanges dont nous donnons ici les principaux résultats.

Yves Poncelet fournit les chiffres suivants concernant l’agrégation externe d’histoire :

Nombre de postes au concours 2016 : 96 (91 en 2015)

Nombre d’inscrits (fin 2015) : 1677. Il n’y aura pas autant de candidats qui passeront les quatre épreuves (entre 700 et 750 prévus). Ce chiffre de 700/750 constitue le vrai vivier des agrégatifs. Il n’ay pas de baisse des inscrits depuis quelques années. En revanche en 2005, il y avait 3118 inscrits.

Programme : les libellés des nouvelles questions d’agrégation (et de CAPES) en Histoire et en Géographie pour 2017 et 2018 ont été fournis au ministère, seul habilité à les diffuser. Cela pourrait être fait à la fin du mois de mars. [voir les programmes parus depuis] Dorénavant, l’agrégation et le CAPES ont à nouveau des programmes identiques (4 questions pour l’agrégation, trois pour le CAPES) et, à partir de 2018, on reviendra à la rotation par paire pour l’agrégation.

Jury 2016 : il est composé de 83 membres et féminin à hauteur de 40% comme le prescrit la loi. Il comprend quelques agrégés docteurs et des professeurs de CPGE.

Oral 2016 : il commencera le 11 juin ; pour chacune des trois épreuves (et pas seulement lors de la leçon comme en 2015), chaque candidat aura à sa disposition un ordinateur pendant la préparation, muni des logiciels de base, dont Powerpoint, et une clé USB. Il pourra consulter des sites en accès clos (catalogues de bibliothèques, revues sur Persée, l’Encyclopédie de l’Islam…) ; la liste ne sera pas diffusée avant l’oral ; deux scanners seront utilisables dans la salle Jacqueline de Romilly (salle de préparation). Il n’y aura AUCUNE OBLIGATION d’utiliser ces ordinateurs ni de présenter un Powerpoint devant le jury.

Concernant le concours de l’agrégation, Yves Poncelet considère qu’il est sanctuarisé. Mais il reconnaît qu’il convient de réfléchir ensemble à la place des agrégés dans le système scolaire et universitaire français. A l’heure actuelle, le ministère est davantage préoccupé par la réforme du collège.

Le concours spécial d’agrégation pour les docteurs : il est testé dans quelques disciplines. Yves Poncelet ignore lesquelles. Dominique Borne, lorsqu’il était doyen de l’IGEN en histoire, avait commencé à nommer en CPGE des agrégés docteurs, mais Yves Poncelet indique qu’il n’y a pas plus de 5 à 10 postes de CPGE mis au concours chaque année.