Réunion du conseil d’administration
Compte rendu de la réunion du conseil d’administration de l’AHCESR tenu au Centre de Sociologie des Organisations, CNRS-Sciences Po, le 12 janvier 2016, à 13 h.
Présents : Julie d’Andurain, Jérôme Bazin, Jean-Claude Caron, Alain Chatriot, Carole Christen, Jean El Gammal, Stéphane Frioux, Claire Lemercier, Nicolas Patin, Manuela Martini, Michel Rapoport, Clément Thibaud.
Excusés : Noëlline Castagnez, Michel Catala, Olivier Dard, Emmanuel Fureix, Jean Garrigues, Michel Leymarie, Nadine Vivier.
1/ Annuaire et site de l’AHCESR
Le secrétaire général, Clément Thibaud, fait le point sur l’annuaire des historiens contemporanéistes. Il rappelle le choix de l’association : il s’agit de proposer, sous la forme d’un page web et d’une base de données téléchargeable, la liste des enseignants-chercheurs et chercheurs contemporanéistes travaillant dans des institutions françaises. Pour ce faire, il a contacté, depuis novembre, quatre-vingts collègues en poste au sein des institutions d’enseignement supérieur et de recherche en commençant par les adhérents à l’association. Les réponses ont été nombreuses, montrant l’attachement général à la réalisation de cette tâche. A ce jour, l’AHCESR a reçu 58 réponses positives et 30 questionnaires remplis concernant une ou plusieurs institutions.
Parmi les réactions des collègues sollicités, plusieurs ont regretté le caractère rigide du questionnaire concernant les champs chronologiques, thématiques et géographiques destinés à déterminer la spécialité de chacun(e). L’interrogation de la base devant être aisée, le choix de réponses prédéterminées par des menus déroulants avait semblé pertinent, mais il entraîne des simplifications excessives. Ce problème sera corrigé dans les prochaines actualisations.
La discussion porte ensuite sur la définition de cet annuaire professionnel et ses limites. Son but principal consistera, dans la mesure du possible, à fournir la liste exhaustive de tous les chercheurs et enseignants-chercheurs statutaires. Il s’agit également, autant que possible, d’inclure les noms de celles et ceux qui développent leurs recherches en histoire contemporaine, en lien avec les institutions supérieures de recherche et d’enseignement, en commençant par les salariés : doctorants sous contrat, ingénieurs d’études publiant, PRAG, etc. Les historiens contemporanéistes travaillant dans les départements de langue, sociologie, sciences politiques ou droit ont vocation à apparaître dans l’annuaire. En la matière, l’annuaire ne saurait être exhaustif, mais il inclura les noms des personnes qui le souhaiteront ou qui nous auront été listées par les correspondants.
2/ Point sur certaines questions concernant la profession
– Rapport Bréhier. Le rapport, dont les points importants sont discutés, n’appelle pas de prise de position de l’association, d’autant qu’il ne semble, pour l’heure, inspirer aucune mesure concrète.
– Loi sur la publication numérique : l’examen parlementaire est en cours mais l’aboutissement encore incertain. Le CA discute de l’opportunité ou non d’une compensation financière pour les revues ou portails de SHS. Claire Lemercier attire par ailleurs l’attention sur une évolution générale, visible dans les sciences dites dures, où les revues sont de plus en plus financées par les contributions des auteurs y publiant (plutôt que par les abonnements des lecteurs).
3/ Définition du thème de la prochaine journée d’étude, date et invités.
Le prochain conseil d’administration aura lieu le vendredi 10 juin à 10h30. L’après-midi se tiendra une journée d’étude intitulée « République et liberté. L’Etat, la loi, l’exception ». Y interviendront un juriste et deux historiens spécialistes de l’Europe. Nicolas Patin suggère plusieurs noms à propos des cas italiens et allemands.
Anticipant la journée d’étude associée à la prochaine assemblée générale de l’association, Carole Christen, Jean-Claude Caron et Julie d’Andurain proposent le thème de la numérisation des archives.
4/ Point sur les enquêtes.
– Clément Thibaud poursuit la réalisation d’un tableau mentionnant les associations d’historiens comparables à l’AHCESR au niveau mondial (une cinquantaine pou l’instant). Manuela Martini souhaite renforcer nos liens avec certaines associations étrangères, en commençant par l’Europe.
– Jérôme Bazin revient plus longuement sur son enquête concernant les sources de financement des recherches. Il a obtenu des réponses à son questionnaire, mais beaucoup soulignaient que ce dernier répondait mal à la grande diversité des cas. Certaines institutions ne fonctionnent pas comme des guichets, à l’image des comités d’histoire liés à des ministères. L’accord est général pour souligner l’utilité de cette enquête dont le résultat aboutirait à la mise en ligne d’une liste raisonnée des sources de financement pour la recherche en histoire contemporaine.
5/ Questions diverses
– Jean-Claude Caron suggère que le site de l’AHCESR fasse part, de façon plus suivie, des disparitions qui endeuillent notre profession, en ouvrant une rubrique nécrologique.
– La possibilité de décerner un prix au nom de l’AHCESR est évoquée, dans la mesure où la bonne santé financière de l’association le permet. Après discussion, il s’agirait de couronner un article récent, publié au cours des trois années précédant la remise du prix, écrit par un(e) jeune chercheur(se) ayant soutenu au cours de la même période. Son montant s’élèverait à 500 euros et il serait remis au cours de l’assemblée générale annuelle.
La séance s’achève à 16h.